Dieu existe-t-il ? Y a-t-il une vie après la mort ? Que penser des apparitions de la Vierge ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Pourquoi sommes-nous ?
Cette brochure de 24 pages comprenant 17 articles est disponible aux éditions Sursum Corda :
rue Vinâve d'Ile 20/64
4000 Liège
Belgique
sursumcorda@skynet.be
Prix : 2€ + frais d'envoi.
mercredi 13 novembre 2013
dimanche 27 octobre 2013
Fiabilité du Nouveau Testament
Pouvons-nous
être sûrs que les textes du Nouveau Testament que nous lisons
aujourd'hui sont les mêmes que ceux rédigés par les apôtres? La
réponse par l'affirmative semble de loin la plus probable.
Pourquoi ? Rapidement, voici quelques raisons de le penser.. .
Les
historiens s'accordent pour affirmer que tout le NT était déjà
rédigé au premier siècle. En effet, tant la langue utilisée par
les auteurs (au niveau de la syntaxe, du vocabulaire et de la
grammaire) que les descriptions culturelles et géographiques,
correspondent au monde qui existait au temps de Jésus. Nulle
allusion par exemple ( à part des prophéties) à la destruction de
Jérusalem qui s'est produite en l'an 70 ( événement qui
aurait immanquablement été relaté si les textes avaient été mis
par écrit après cette date). D'autre part, le témoignage des tous
premiers pères de l'Eglise (Polycarpe, Ignace d'Antioche...)
confirment que les évangiles et les épîtres circulaient déjà à
leur époque (c'est à dire juste après la mort des apôtres).
Bien
que nous n'ayons plus d'écrits originaux, nous possédons
24.000 manuscrits (dont 5.500 rédigés en grec). Parmi ceux-ci, :
le Codex Sinaïticus (350 après J-C) et le Codex Vaticanus (325
après J-C) qui, tous deux reprennent l'entièreté du NT. Copies
les plus anciennes ? Point du tout ! Ont également été
retrouvés des manuscrits du deuxième siècle (tel un extrait de
l'évangile de saint Jean daté de l'an 125) et un fragment de
l'Evangile de saint Marc dont l'origine remonte au premier siècle).
Sur ces 24.000 manuscrits, aucune contradiction majeure n'est
signalée. La concordance évaluée par les experts dépasserait même
les 98 %. Ajoutons que ces textes proviennent de différents
endroits de la planète (Syrie, Egypte, Italie, Turquie...) et que,
de ce fait, une collusion s'avère impossible.
L'abondance des
documents que nous possédons et leur proximité dans le temps avec
les faits qu'ils relatent, tranche radicalement au regard des écrits
(communément admis) concernant les oeuvres de beaucoup d'auteurs
profanes. Quelques exemples parmi d'autres : « La
conquête de la Gaule » de Jules César. Nombre de manuscrits
disponibles : 10. Distance entre la rédaction et les plus
anciennes copies : 900 ans.
Platon : 7 manuscrits. Distance : 900 ans. Aristote :
5 manuscrits. Distance : 1.100 ans. Tacite : 20. Distance :
1.000 ans. Comme on le voit, « il n'y a pas photo »....
Jean-Pïerre
Snyers
Le corps spirituel
Dans
le quinzième chapitre de sa première épître aux Corinthiens,
saint Paul écrit : « Il y a des corps célestes et des
corps terrestres. Semé corruptible, le corps ressuscite
incorruptible, semé méprisable, il ressuscite éclatant de gloire,
semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps
animal, il y a aussi un corps spirituel ... » Le moins que
l'on puisse dire est que l'apôtre Paul était en avance sur son
temps. Pourquoi ? Parce que de plus en plus, la science nous
révèle que nous ne sommes pas uniquement composés d'un corps
physique, que notre conscience n'est pas un produit de notre cerveau,
comme internet n'est pas le produit de notre ordinateur.
« Aujourd'hui, nous savons de façon scientifique que lorsque
le cerveau s'arrête de fonctionner, non seulement la conscience
reste en activité, mais elle est beaucoup plus performante que
lorsque le cerveau fonctionne à l'état normal. Par exemple :
certaines personnes qui sont revenues à la vie après un arrêt
cardiaque disent qu'elles sont allées dans des endroits situés à
des centaines de kilomètres et y ont vécu des choses qu'on a pu
vérifier par la suite », affirme le Dr Jean-Jacques
Charbonnier, anesthésiste.et auteur d'une dizaine d'ouvrages sur la
vie après la mort. « Aussi invraisemblable que cela puisse
paraître à tous ceux qui ont une conception matérialiste de
l'esprit humain, écrit quant à lui l'abbé Jean Martin dans son
livre intitulé « Des signes par milliers », les
témoignages sont là, attestés de toutes parts : de nombreuses
personnes cliniquement mortes se retrouvent brusquement au-dessus de
leur corps physique et voient ce corps et son environnement avec une
très grande précision . » Inutile de tourner autour du
pot, les faits sont là. Consultez internet. Lisez l'abondante
littérature (tels les célèbres livres du Dr Moody) qui concerne ce
sujet Des gens dans le coma ou en train d'être opérés voient leur
propre corps, se déplacent dans l'espace et entendent des
conversations qui se tiennent parfois à des kilomètres du lieu où
ils se trouvent. Avec quels yeux et avec quelles oreilles ?
Messieurs les matérialistes, Répondez-moi ! Quoi ? Que
voulez-vous encore ? La preuve de la preuve ? Puis la
preuve de la preuve de la preuve ? Je parie que même quand vous
serez dans l'au-delà vous trouverez encore le moyen de nier la
réalité du corps spirituel ! Passons !...
Revenons
à ce que nous dit la Bible. Dans sa deuxième épître aux Corinthiens, chapitre 12, versets 2 à 4, saint Paul fait allusion à
un chrétien qui aurait, semble-t-il, vécu une expérience de
décorporation. « Je connais un homme, écrit-il, qui voici
quatorze ans, était-ce dans son corps, était-ce hors de son corps ?
je ne sais, fut enlevé jusqu'au troisième ciel, jusqu'au Paradis où
il entendit des paroles inexprimables. » Déjà à cette
époque. Comme quoi, ce que la médecine constate aujourd'hui n'est
pas nouveau. Corps spirituel, autre monde. André Frossard, converti
un jour subitement par la lumière divine, en sait lui aussi quelque
chose. Dans son livre « Dieu en questions », voici qu'il
nous dit : « Après la mort, il y a Dieu, et ce sera, je
vous en réponds, une fameuse surprise pour beaucoup. Ils
s'apercevront , avec l'étonnement qui fut le mien le jour de ma
conversion, et qui dure encore, qu'il y a un autre monde, un univers
spirituel fait de lumière essentielle d'un éclat prodigieux, d'une
douceur bouleversante, et du même coup tout ce qui leur paraissait
invraisemblable la veille leur paraîtra naturel, tout ce qui leur
semblait improbable leur deviendra délicieusement acceptable et tout
ce qu'ils niaient leur sera joyeusement réfuté par l'évidence. »
« Par
l'évidence ! ». Oui, parce qu'un jour nous nous rendrons
compte que le réel dépasse infiniment ce que nous pouvons ici-bas
percevoir de lui et que nos sens sont insuffisants pour en
saisir la totalité. Il y a une autre dimension. Voilà ce que le
christianisme nous dit depuis 2.000 ans et ce que la science et en
train de confirmer. Une parole de saint Jérôme me revient à
l'esprit. La voici : « La vie est un rêve dont la mort
nous réveille. » Que dire de plus, sinon qu'il convient de
nous préparer à entrer bientôt dans l'éternité ?...
Jean-Pierre
Snyers
dimanche 8 septembre 2013
Lettre à un évêque
Monseigneur,
Je
sais d'avance que ma missive va vous faire froncer les sourcils. Tant
pis ! Même si celle-ci risque de valser à la poubelle, au
moins aurai-je eu le sentiment d'avoir fait mon devoir. Pourquoi vous
écrire ? Parce que je vois que votre bateau coule, qu'il prend
l'eau de toutes parts et que vous ne semblez pas vous en apercevoir.
Regardons les choses en face : votre Eglise ne va pas bien, pas
bien du tout ! Il y a une trentaine d'années, 35 % de
pratiquants. Aujourd'hui : à peine 5 %. Et demain ?
Oui, demain, quand il n'y aura plus toutes ces têtes blanches qui
s'obstinent à franchir le seuil de vos édifices ?... Vous ne
trouvez pas qu'il y a péril en la demeure ?... Bon, ça c'était
le hors- d'oeuvre. Maintenant, le plat de résistance. J'espère que
vous avez faim, car il sera assez copieux. Garçon, une bouteille de
vin, une !...
Que
se passe-t-il, Monseigneur ?...Eh bien, je vais vous le dire. Il
se passe que depuis 50 ans, votre Eglise n'a cessé de courir
derrière le monde, de s'agenouiller devant des mots comme
relativisme, symbolisme, humanisme, syncrétisme, oecuménisme,
modernisme... et que depuis cette période, les citoyens font
demi-tour. Les résultats sont là, implacables : votre
discours n'intéresse plus. Pourquoi ? Parce qu'à peu de choses
près, il est devenu le même que celui que tout homme qui se
respecte tient aussi. Pas la peine d'assister à des offices pour
entendre parler de tolérance, d'égalité, de liberté et de
fraternité. De cela, la société se charge déjà. Vous me
suivez ?... Bon !... Cela dit, excusez-moi, je ne me suis
même pas présenté. Il se fait que je suis directeur d'une
entreprise qui produit des yaourts. Comment va mon entreprise ?
Très bien, merci ! Seulement, voyez-vous, je crois que je n'ai
pas du tout la même politique que la vôtre. Par exemple : si
demain un de mes représentants se permet de clamer partout que mon
yaourt n'est pas bon, qu'il vaut mieux acheter une autre marque, je
le vire illico ! Pas vous ? Non, pas vous ! Vous, vous
gardez les clercs qui dérapent, ceux qui se fichent des dogmes et de
la liturgie. Ah, je comprends ! « Charité »
oblige ! Nouvelle erreur ! Admettons que je constate qu'un
de mes ouvriers met du poison dans mon yaourt, je dois le laisser
faire ? Je dois le laisser rendre malades des milliers de gens ?
Pareil pour vous, Excellence ! Au nom de quelle « charité »
laissez-vous des clercs empoisonner le peuple chrétien ? Quel
crime doivent-ils commettre pour que vous leviez enfin le petit
doigt ?
Je
sais ce que vous allez me dire. « Si je dois virer tous les
curés qui déraillent, il ne m'en restera plus qu'une poignée ! »...
Et alors ?... Dans un pré, mieux vaut avoir dix brebis plutôt
qu'une centaine accompagnée d'une meute de loups, non ?... Ca
va votre estomac, vous digérez bien ? Continuons. Il va arriver
un jour où vous allez devoir vous justifier ; où Quelqu'un
dans les cieux va vous demander : « Qu'as-tu fait de la
mission que je t'avais confiée ? As-tu, comme les apôtres,
annoncé le kérygme au péril de ta vie ? As-tu protégé
la foi contre les hérésies ? As-tu cherché à Me plaire
quitte à déplaire au monde ? As-tu secouru ceux qui doutent ;
ceux qui, à cause d'abbés ambigus, ne savaient plus que j'ai
accompli des miracles, que je suis mort et ressuscité pour leur
salut, ni même que j'existe ? Oui, ai-je pu compter sur toi
pour proclamer haut et clair que je SUIS LA Vérité et pas une
vérité parmi d'autres ? Maintenant, réponds-moi !... »
Fini
le plat de résistance. A présent le dessert. Non ! Pas de
dessert ! Du fromage ! Piquant si possible ! Oui, une
toute dernière chose. Jusqu'à présent, Monseigneur, j'ai supposé
que vous êtes catholique. Je l'ai supposé !...
Jean-Pierre
Snyers
mercredi 4 septembre 2013
Le mystérieux visage de Sierck-les-Bains
Décidément,
il continue à faire parler de lui. Qui ? Quoi ? Le
mystérieux visage du Christ de Sierck-les-Bains. Encore hier, sur
internet, je suis tombé sur un article de « France bleu »
datant du 7 août dernier. Sous le titre : « Une
découverte toujours inexpliquée », on lit : « Ce
qui est surprenant, mystérieux, c'est que le visage du Christ n'a
pas disparu. Ni les aléas climatiques, ni l'usure n'ont altéré
cette image apparue il y a 28 ans sur ce mur défraîchi du centre
ville ». Pour ne rien vous cacher, je suis allé trois fois
dans cette localité située à un jet de pierre des frontières
allemandes et luxembourgeoises (aujourd'hui surnommée le « Lourdes »
de la Moselle). J'y ai rencontré Paul Huther, premier témoin de
cet étrange phénomène. Rassurez-vous tout de suite, cet homme
sympathique qui fut interviewé par TF1 en 2011, n'a absolument rien
d'un illuminé. Résidant à Sierck, il connaît le « fameux
mur » depuis toujours. Possédant de nombreux documents, il m'a
montré une photo prise en 1982, c'est à dire 3 ans avant
« l'apparition ». Que distingue-t-on sur le mur ?
Une grande tache d'humidité (toujours présente aujourd'hui) à
l'intérieur de laquelle se trouve une tache plus sombre. Je dis bien
« une tache ». Absolument pas un visage. Voilà qui
interpelle. Entre « l'avant » et « l'après »,
la différence est frappante, vraiment troublante. Finalement, la
question est celle-ci : par quel phénomène cette tache
s'est-elle transformée en un visage ? Pourquoi cette
mystérieuse transformation a-t-elle été stoppée brusquement dès
celui-ci formé et pourquoi demeure- t-il absolument intact depuis 28
ans ? Personne n'a de réponse. Ce que l'on sait, par contre,
c'est que les yeux de ce visage regardent vers une chapelle dédiée
au rosaire médité. Située à deux kilomètres de là, elle est
connue comme lieu de pèlerinage. Dès lors, qu'en pensez ? Ce
que vous voulez ! Reste que des guérisons se seraient produites
en regardant cette image surprenante...
Jean-Pierre
Snyers
Légende
photo. Photo prise par Jean-Pierre Snyers le 24 mais 2013
Un autre Evangile ?
Lisez
la Bible, vous y trouverez la Parole de Dieu. « Pas le
temps ! ». Alors lisez au moins le Nouveau Testament !
« Pas le temps non plus ! » Juste un chapitre ?
« Là, d'accord mais lequel ? » 1 Corinthiens 15.
Pourquoi ? Parce qu'il contient l'essentiel de la foi
chrétienne, le minimum de ce qu'il faut croire pour pouvoir se
revendiquer disciple du Christ. Extraits : « Je vous
rappelle, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé et par lequel
vous êtes sauvés si vous le retenez dans les termes où je vous
l'ai annoncé. Je vous ai enseigné avant tout que le Christ est mort
pour nos péchés, qu'il a été enseveli et qu'il est ressuscité le
troisième jour, qu'il est apparu à Céphas puis aux douze... »
Tel est le kérygme ; le coeur de la prédication apostolique.
« Si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n'est pas
ressuscité et s'il n'est pas ressuscité, votre foi est vaine. Si
c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous
sommes les plus malheureux de tous les hommes », poursuit saint
Paul. Dans son épître aux Galates, le même apôtre nous met en
garde : « Il y a des gens qui vous troublent et qui
veulent altérer l'Evangile de Jésus-Christ. Mais, si nous-mêmes,
si un ange du ciel annonçait un évangile s'écartant que celui que
nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! Traduisons. Si
un prêtre, un théologien, un évêque, voire même un pape,
remettait en doute la rédemption ou considérait la résurrection de
Jésus comme un événement non historique, non seulement nous avons
le devoir de ne pas l'écouter, mais nous devons le considérer comme
un apostat. Si demain quelqu'un vous laisse entendre que la
résurrection des morts est symbolique, qu'elle est pour l'ici-bas
plutôt que pour l'au-delà, envoyez-le promener avec ses hérésies.
Entre saint Paul et ce faux-prophète, aucune compromission n'est
possible. L'amour de la vérité et la fidélité au message
apostolique sont à ce prix. L'avenir de l'Eglise et notre salut
éternel aussi.
Jean-Pierre
Snyers
Apparition de la Vierge à Petigny (1865)
Petigny,
village près de Couvin (province de Namur). 13 janvier 1865. Alitée
depuis très longtemps, madame Jalhay souffre d'un grave problème à
la moelle épinière, de crises d'épilepsies, d'un gonflement de
l'estomac et d'hémorragies. Depuis 1860, elle ne peut se nourrir que
d'un peu de laitage et ne supporte plus aucun médicament. Que
s'est-il passé par la suite ?... Laissons-lui le soin de nous
le raconter. Dans une lettre datée du 29 janvier 1865, adressée à
un père rédemptoriste, elle écrit : « D'après la
conviction intime de mon docteur et de toutes les personnes qui me
voyaient, je ne devais pas atteindre la fin de l'hiver. Moi-même,
j'avais tellement cette certitude que j 'avais déjà acheté à
mes enfants leurs vêtements de deuil. Vers cinq heures et demie du
soir, une dame brillante et radieuse apparut à mes yeux. Une auréole
lumineuse l'enveloppait des pieds à la tête et me permettait de
voir parfaitement ses traits. Elle fixait sur moi des yeux d'une
douceur céleste et était vêtue d'une robe parsemée d'étoile.
Elle se fit connaître : c'était la très sainte Vierge. Elle
me parla à trois reprises et me dit des choses que je ne ferai
connaître à personne. Près de disparaître, elle me dit d'une voix
claire et douce : « Maintenant, vous êtes guérie.
Levez-vous. Descendez. Allez le dire à votre famille. Vous êtes
guérie ».
Ces
derniers mots : « Vous êtes guérie » furent
prononcés d'une voix si belle, si sympathique, qu'ils me font
tressaillir encore... Alors, moi qui depuis douze ans était alitée
et qu'il fallait lever pour refaire mon lit, je me levai pleine de
santé et de force. M. Le curé de Petigny venait d'entrer chez nous
et se trouvait avec ma famille. Il était environ six heures. Vous
jugez de leur stupeur quand ils me virent entrer pour apprendre ma
guérison. Tous les symptômes du mal avaient disparu. Gonflement de
l'estomac, tumeur près du coeur, affection de l'épine dorsale,
maladie nerveuse, plus rien ne reste. Je me sens plus de force qu'à
trente ans. Depuis ma guérison, j'ai eu plus de quatre cents visites
et pas la moindre fatigue. Le docteur est venu me voir et a constaté
ma guérison. Non seulement je suis guérie, mais j'ai la certitude
que je n'aurai plus aucune de mes maladies antérieures . »
Jamais
plus, en effet, madame Jalhay ne souffrira des maux qui l'avaient
tant accablée. Guérie à l'âge de 58 ans, elle bénéficiera
jusqu'à la fin de sa vie (1881) d'une parfaite santé. Suite à
cette apparition, une statue de la Vierge et une plaque commémorative
(toujours présentes aujourd'hui) furent installées dans l'Eglise et
les Soeurs de la Charité qui ont occupé la maison de madame Jalhay
après sa mort ont entretenu une dévotion à Notre-Dame de Petigny
dans la chapelle de leur habitation. Alors, qu'en
penser ?...Croyez-vous qu'une simple hallucination puisse guérir
soudainement une personne atteinte de maux aussi graves que ceux
décrits dans ce récit ? Pas moi ! Et je pense même
qu'aucun psychiatre au monde n'aura l'audace de soutenir une telle
hypothèse. Certains diront peut-être que c'est la conviction
intérieure produite par l'hallucination qui a permis la guérison.
Difficile à soutenir. Comment, en effet, de graves dommages
physiques pourraient-ils disparaître instantanément simplement par
le fait que quelqu'un croit qu'ils vont disparaître ? Ne
serait-ce pas prêter d'étranges pouvoirs à notre corps terrestre ?
Ne confondons pas science et science-fiction. Cela dit, n'étant pas
de ceux qui refusent obstinément que le surnaturel puisse exister,
je ne me vois pas interdire au ciel de se manifester et de nous faire
comprendre par des signes prodigieux que la foi chrétienne est la
vérité. « La preuve de la vraie religion, ce sont les
miracles », écrivait Pascal et ce n'est pas demain la veille
que je lui donnerai tort.
Jean-Pierre
Snyers
vendredi 23 août 2013
Vérité plurielle ?
« La
vérité est plurielle ». Voilà qui plaît au monde. « Je
suis la vérité ». Voilà qui dérange. « Irrecevable ! »,
diront certains. C'est pourtant ce que le Christ affirme (Jean :
14, 6). Conséquences : 1) il n'y a pas d'autre vérité que Lui
2) Il est Dieu (car qui peut ETRE la vérité, sinon Dieu Lui-
même ?). Les apôtres l'avaient compris et les martyrs des
premiers siècles aussi. Seulement aujourd'hui, « ça ne passe
plus ». Modernité oblige, il faut s'aplatir devant les idées
à la mode, coller avec son époque. « Vérité plurielle ».
Ce nouveau dogme ne laisse guère le choix. Si vous n'y souscrivez
pas, vous êtes un affreux ringard. D'ailleurs, « Dieu a t-il
vraiment dit... ? ». Le piège : celui du démon, tel
qu'on le trouve déjà dans la genèse. Au nom d'une herméneutique
aussi fallacieuse que chaotique, on remet en question. Quoi ?
Tout. Les miracles, la rédemption, la résurrection... Bref, le
kérygme vole en éclats. Fini la prédication apostolique. Place au
dialogue, à un ersatz de christianisme que l'on chuchote à
demi-mots, par peur de froisser ceux qui pensent autrement. Eh bien,
faites ce que vous voulez, mais moi, je n'arrive pas à mettre
ensemble des choses qui sont contradictoires. Il m'est donc
impossible d'affirmer à la fois que le Christ est la vérité tout
en prétendant que celle-ci est plurielle. C'est l'un ou c'est
l'autre. Non, je ne peux pas penser que deux et deux font quatre tout
en me disant qu'ils font trois. Vous, si ?...
Jean-Pierre
Snyers
Vous avez dit « purgatoire » ?
Finalement,
qu'est-ce qui caractérise la foi d'un catholique ? Réponse :
la croyance en la véracité du credo, des dogmes et des sacrements.
Si vous adhérez à cela, vous êtes catholique. Si vous n'y adhérez
pas, vous ne l'êtes pas. Or, il se fait que le purgatoire est un
dogme. Donc, pas le choix : si vous désirez rester dans le
navire du successeur de saint Pierre, vous êtes tenu d'y souscrire.
Vous me direz : sur quoi peut-on se fonder pour affirmer ce
dogme ? Rapidement, voici quelques motifs internes à la foi
chrétienne qui nous permettent d'y croire...
- La croyance à l'existence du purgatoire est intimement liée à la prière pour les défunts. Pourquoi ? Parce que si quelqu'un est au paradis ou en enfer, il est inutile de prier pour lui. Impossible de changer sa situation. Donc, s'il y a prière, il existe un « lieu », un état intermédiaire.
- La prière pour les morts a toujours été pratiquée dans l'histoire de l'Eglise. En témoignent les inscriptions que l'on retrouve dans les catacombes, les écrits des tous premiers Pères de l'Eglise (Tertulien, Origène, Grégoire de Nysse...) et les Eucharisties célébrées sur les tombes des martyrs bien avant l'époque de Constantin et bien avant la constitution du canon du Nouveau Testament.
- La Bible. Certes, le mot « purgatoire » n'est pas mentionné dans l'Ecriture, mais la réalité qu'il désigne y est présente. Déjà dans l'Ancien Testament, on lit : « Car s'il n'avait pas cru que les morts dussent ressusciter, il était inutile et sot de prier pour eux...Voilà pourquoi il fit ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu'ils fussent délivrés de leurs péchés » (2 Machabées 12 ; 44-46). Concernant le Nouveau Testament, c'est encore plus clair. Dans la deuxième épître à Thimothée, chapitre 1, versets 16 à 18, saint Paul écrit : « Que le Seigneur fasse miséricorde à la famille d'Onésiphore...qu'Il lui donne d'obtenir miséricorde auprès de Lui » A l'époque où l'apôtre Paul écrit ces lignes, Onésiphore était mort. Donc, il prie pour un défunt. Autre verset : « S'il en était autrement, que gagneraient ceux qui se font baptiser pour les morts ? Si les morts ne ressuscitent pas, pourquoi donc se fait-on baptiser pour eux ? » (1 Corinthiens 15, 29). D'accord, il s'agit d'un baptème, mais, de un ; le baptème implique des prières pour le baptisé et de deux ; ce verset de la Bible nous montre qu'il est possible d'aider quelqu'un qui est mort. Continuons...
Dans
la première épître de Pierre, il est dit que le Christ « est
allé prêcher aux esprits en prison, qui autrefois avaient été
incrédules » (1 Pierre : 3, 19-20). Où étaient-ils, ces
« esprits en prison » ? Au paradis ? En enfer ?
Non, obligatoirement ailleurs, dans un autre « lieu ».
Ouvrons l'évangile de saint Matthieu, chapitre 18, versets 18 à 19.
Là, on lit : « ...Et son maître, irrité, le livra aux
bourreaux, jusqu'à ce qu'il ait payé tout ce qu'il devait. C'est
ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne
pardonne pas à son frère de tout son coeur ». « Vous
traitera » où ? Sur cette terre ? Nous voyons bien
que non. Et comme cela ne peut être ni au paradis ni en enfer, à
nouveau, il s'agit d'un « endroit » intermédiaire. Encore un autre passage. Dans l'Evangile de saint Matthieu, chapitre 12, verset 32, il est dit que : "Le péché contre le Saint Esprit ne sera pardonné ni en ce monde ni en l'autre". Donc, on peut en conclure qu'il y a des péchés qui seront pardonnés dans l'au-delà; ce qui suppose un "lieu" de purification avant d'entrer au paradis. Je m'arrête là.
En voilà assez, me semble t-il, pour nous montrer que le purgatoire
est une réalité très loin d'être une invention du Moyen Age. Je
conclus. A l'heure où certains souscrivent à la réincarnation,
n'est-il pas temps que les catholiques affirment haut et clair que
c'est dans l'au-delà et non à force de revenir dans d'innombrables
carcasses terrestres (dont nous n'avons aucun souvenir!) qu'il nous
sera donné de nous purifier ?
Jean-Pierre
Snyers
jeudi 15 août 2013
Le venin du vide
Ce
matin, en lisant « Le Figaro », je suis tombé sur un
article dans lequel le pape encourage les chrétiens à se lancer
davantage dans l'évangélisation et
à lutter « contre le venin du vide » de la société
contemporaine. « Le venin du vide... » Et qui crache le
venin ? Le démon ! Oui, le démon ! Et de cela,
puisqu'il n'est pas idiot, puisqu'il ne se laisse pas bêtement
berné, stupidement manipulé par le « prince de ce monde »,
le pape en a parfaitement conscience ! Et que produit ce venin ?
La désespérance, l'absurdité, l'indifférence totale à l'égard
de Dieu et, avec elle, la perte du sens moral ! Bref, le néant !
Voilà où nous sommes conduits ! Disparition de la foi,
disparition des repères ! Dès lors, le « plus avoir »
règne en maître et le « plus être » ne compte plus !
L'inverse de l'Evangile, l'anéantissement de l'homme qui, en
reniant son propre Père, ne sait plus d'où il vient, qui il est, ni
où il va ! C'est cela qu'on appelle « le progrès » ?
C'est cela « les lendemains qui chantent » ?... Eh
bien, faites ce que vous voulez, mais moi, de cette chanson, je n'en
veux pas !
Jean-Pierre
Snyers
L'oeuf ou la poule ?
« Ne
renversons pas les rôles, cher monsieur ! Ce n'est pas à moi,
athée, de prouver que Dieu n'existe pas, mais c'est à vous,
croyant, de me prouver qu'Il existe ! Si demain vous me dites :
j'ai vu voler un éléphant rose, est-ce à moi de démontrer que
vous n'avez rien vu du tout ? »... Gagné ! Vous êtes
le plus fort... en apparence, du moins. Car prenons un autre exemple.
Vous m'affirmez que cette voiture n'a pas de constructeur ou que
cette horloge n'a pas d'horloger, est-ce à moi de vous prouver
qu'elles en ont un ? Là, vous avez perdu ! Alors, qu'en
est-il ? L'oeuf ou la poule ? Qui doit prouver quoi ?
Les deux ! Aucun n'est dispensé de fournir des arguments.
Sortez vos armes, je sortirai les miennes ! Vous ne vous en
tirerez pas autrement. Reste une chose, monsieur l'athée, oui,
encore un petit mot qui risque de vous embêter. Si, comme je le
pense, Dieu existe et la vie éternelle aussi, je ne manquerai pas de
vous dire (dans cet au-delà auquel vous ne croyez pas) que vous vous
êtes lourdement trompé. Mais si, comme vous le pensez, Dieu
n'existe pas et qu'après la mort c'est le néant, vous ne pourrez
jamais me dire que vous aviez raison...
Jean-Pierre
Snyers
Vous avez dit « Eglise » ?
C'est
parfois « à laisser tomber les bras », parfois à
« déposer les armes », face à l'absence de logique la
plus élémentaire !... Encore ce matin, quelqu'un m'a dit :
« Moi, de ce que dit l'Eglise, rien à cirer ! D'ailleurs,
monsieur le curé untel... d'ailleurs quand j'ai fait ma communion...
d'ailleurs l'inquisition... d'ailleurs les richesses du
Vatican...d'ailleurs les prêtres pédophiles, etc, etc... »
Voilà pourquoi beaucoup ne sont pas croyants. Dommage, très
dommage, même, mais ce genre de raisonnement ne tient absolument pas
la route. Exemple. Si un « crétin » vous dit :
« Deux et deux font quatre » et qu'un brave type vous
dit : « Deux et deux font trois » , qui a
raison ? Le brave type ? Non, le « crétin » !
Que veux-je dire ? Que ce n'est pas parce que des curés, des
papes ou des évêques ont montré le mauvais exemple que l'Eglise se
trompe en affirmant que Dieu existe, que le Christ est ressuscité et
qu'il y a une vie après la mort. Encore une fois, si quelqu'un genre
Staline dit que la terre est ronde, allez-vous en déduire qu'elle
est carrée ? Vous n'aimez pas l'Eglise, n'est-ce pas ? Eh
bien, permettez-moi « d'en remettre une couche » en vous
citant une parole attribuée à saint Augustin. La voici :
« L'Eglise est une prostituée ». Là, vous êtes d'accord, non ?... Deuxième
partie de sa phrase : « Mais elle est ma mère ! ».
Qu'est-ce à dire ? Que même si elle a vécu (ou vit toujours)
« une vie de bâton de chaise », c'est quand même grâce
à elle que l'on sait encore aujourd'hui qui est Jésus-Christ. Et
ça, c'est l'essentiel ! Car voyez-vous, si cette institution
que vous critiquez n'avait pas existé, vous seriez peut-être
musulman, animiste, druidique, fétichiste amélioré ou que sais-je
encore... Avez-vous trouvé mieux que le Christ ? Mieux que son
Evangile ? Si tel est le cas, écrivez-moi !... Une
dernière chose : l'Eglise ne vous plaît pas ? Elle est
moche ?... Ca tombe bien, elle vous attend pour la rendre
meilleure !...
Jean-Pierre
Snyers
Questions absurdes
Je
me souviens d'un professeur qui nous avait posé la question
suivante : « Dieu pourrait-il construire une pierre qui
soit si lourde qu'il ne pourrait pas la soulever ? »... Si
vous répondez « oui », perdu ! S'il ne peut pas la
soulever, c'est qu'il est limité. Si vous répondez « non »,
encore perdu ! S'il ne peut pas la construire, c'est qu'il est
limité... Qu'est-ce à dire ? Dieu serait-il limité ?
Non, c'est plutôt la question qui est « limitée ».
Pourquoi ? Parce que, comme l'écrit saint Anselme, « Dieu
est celui que rien ne dépasse ; celui dont on ne peut concevoir
de plus grand ». On attrape le vertige ! Vous pourriez
mettre dans votre cervelle un tel Etre ? Pas moi ! Donc, la
question de départ est absurde. C'est un peu comme si quelqu'un se
demandait : « Rouge, est-ce rond ou carré ? »
« Combien y a-t-il de kilos dans une minute ? »
Aucun sens ! Pas de rapport entre les deux réalités
envisagées. Il en est de même à l'égard de Dieu. Si nous avions
la moindre idée de ce qu'il est, nous nous éviterions bon nombre
d'interrogations inutiles. Qu'est-ce que l'intelligence humaine par
rapport au mystère divin ? Rien d'autre que celle d'une fourmi
qui essayerait de comprendre le théorème de Pythagore. « Dieu
habite une lumière inaccessible », dit la Bible. Et s'il
n'était pas venu en son Fils nous révéler qui il est, nous ne
pourrions presque rien savoir de lui.
Jean-Pierre
Snyers
Apparitions de Beauraing : lettre à Gilberte Degeimbre
Chère
Gilberte,
Je
viens de lire votre témoignage dans « Dimanche ». Il est
bouleversant ! Comment ne pas être ému aux larmes en vous
lisant ? Comment ne pas se sentir rejoint, réconforté, apaisé
et finalement heureux en vous entendant ? En peu de mots, vous
nous avez tout dit ! Tout ce qu'un être humain doit savoir :
Dieu existe, Jésus est réssuscité, il y a une vie éternelle après
notre mort et ceux qui nous sont chers, nous les retrouverons !
Oui, vous nous avez tout dit, et si vous pouvez affirmer ces réalités
sans pareil, nous faire entrevoir ces richesses inestimables, c'est
parce que vous êtes l'une des seules personnes au monde qui les avez
vues ! Oui, à travers Marie, à travers Celle que vous appelez
tendrement la sainte Vierge, c'est tout le ciel qui est venu vers
vous !
Vous
savez, Gilberte, nous nous connaissons depuis longtemps. A maintes
reprises, j'ai eu le bonheur de vous rencontrer et même de vous
interviewer. Et puisque nous nous connaissons, et puisque nous nous
apprécions, je vais maintenant prendre la liberté de vous dire
quelque chose que vous n'aimerez probablement pas. Que veux-je vous
dire ?... Que vous êtes une personne extraordinaire ! Je
sais ce que vous allez me répondre. Je vous entends déjà me
rétorquer : « Non, non, je ne le suis pas, je ne suis
rien, croyez-moi !... » Tant pis, je persiste ! Vous
aviez neuf ans à l'époque des apparitions. Neuf ans quand le ciel
s'est ouvert à Beauraing. Neuf ans quand vos yeux d'enfant ont
contemplé l'indicible, la tendresse inexprimable, la beauté la plus
inouïe. 80 ans après, vous témoignez toujours. Et vos mots, votre
regard et votre visage, transpirent la sincérité, la transparence
et la vérité d'une dame qui porte en son coeur l'inaltérable
reflet de Celle qui est venue la visiter. Si, vous êtes
extraordinaire, Gilberte ! Car, rien ne vous obligeait à
parler, à partager la grâce immense qui vous a été accordée afin
que « le monde sache ». Vous (comme les quatre autres
témoins) auriez pu vous taire, garder le trésor pour vous. Mais au
risque de subir des moqueries, des haussements d'épaules et des
négations obstinées, absurdes, vous avez préféré nous rejoindre
dans notre nuit, dans notre cécité de croyants qui espèrent mais
qui n'ont jamais vu.
Tous
ces mots qui me viennent, j'aurais pu les écrire à mon ami Albert
Voisin; à cet ami à qui je dois en partie la foi qui m'anime
aujourd'hui. Comme vous, et en même temps que vous, il avait eu la
grâce de contempler Marie ; la Vierge immaculée. Comme vous,
il me disait : « Quand on a vu un coin du ciel, il est si
difficile de rester dans la brume d'ici-bas ! ». A
présent, plus de brume. C'est sur les chemins éternels d'un monde
prodigieux qu'il marche désormais. Et ses yeux, comme les vôtres un
jour, quand viendra l'heure du grand passage, ne cessent de
s'émerveiller, et ses lèvres ne cessent de murmurer ce mot que je
vous adresse de tout coeur : « Merci ! ».
Jean-Pierre
Snyers
vendredi 9 août 2013
Actes de foi
Et
de la foi, qu'est-ce que vous en dites ?... Rien du tout !
Croire sans preuve, non merci ! Ca c'est pour les naïfs !...
Ah, bon ... Vous circulez en voiture ? Quelle question !
Forcément, comme tout le monde !... Et vous avez la preuve noir
sur blanc que vous n'aurez pas d'accident chaque fois que vous prenez
le volant ? Bien sûr que non, je l'espère, c'est tout !
Donc vous faites un acte de foi ! Eh oui !... De même,
quand vous allez au restaurant, vous n'avez pas la preuve que votre
repas n'est pas empoisonné...non, vous ne l'avez pas ! Et
cependant, vous le mangez ! Dès lors, cher monsieur, tous ces
actes de foi que vous acceptez de faire quotidiennement, pourquoi
vous obstinez-vous à ne pas les faire vis-à-vis de Dieu ?
Croyez-moi, mon bonhomme, être athée ne va pas de soi. Cela demande
aussi un acte de foi. Et un fameux ! Car finalement, à force de
refuser le miracle d'une création voulue par Dieu, on finit par
devoir accepter l'existence d'un nombre incalculable de « miracles »
produits par le hasard !...
Jean-Pierre
Snyers
Hasard ?
Qu'une
voiture puisse aller de Paris à Carcassonne sans conducteur en
négociant au hasard tous les virages, vous y croyez ? Pas moi !
Eh bien, si Dieu n'existe pas, c'est ce que l'univers a fait !
Voilà, terminé !
Jean-Pierre
Snyers
Lettre à un curé moderniste
Monsieur
l'abbé,
Permettez-moi
de vous écrire. Puisque votre évêque ne vous dit rien, puisqu'il
vous laisse sans broncher tenir des propos ambigus et célébrer des
« liturgies » qui n'en sont plus, il faut bien qu'un
humble laïc « fasse le sale boulot ». Autant vous le
dire tout de suite, j'en ai plein les bottes ! J'en ai assez de
vos homélies plates et doucereuses, de vos agenouillements devant le
monde, plutôt que devant le Tabernacle, de vos « eucharisties »
transformées en spectacles, et même de vous voir dans la rue
déguisé en laïc. Rassurez-vous, vos fidèles n'y voient que du
feu. Paroles liturgiques délibérément retranchées pour laisser
place à d'autres (issues de votre cru) ?, normal !
Ambiance avant tout ! Gloire à l'assemblée et à son
auto-célébration ! Eh bien non, ce n'est pas normal ! Ce
qui est normal c'est d'avoir un curé conforme à ce que veut
l'Eglise et non un clerc qui s'arroge le droit de dire et de faire
autre chose ! Cela dit, je dois le reconnaître, on ne vous a
pas encore entendu proclamer que la vie éternelle, les anges ou les
démons, la rédemption ou l'assomption, la transsubstantiation ou
les miracles sont de pures inventions. Vous n'en parlez tout
simplement jamais ! Pas un traître mot sur ces réalités !
Motus et bouche cousue ! Seulement voyez-vous, il y a « des
silences qui parlent » et qui laissent deviner le fin fond
d'une pensée. D'ailleurs, je me suis laissé dire qu'en petit
comité, vous avez déjà « craché le morceau ». Mythes,
symboles, tous ces « mots archaïques »... Voilà
pourquoi vous vous taisez. Eh bien, « bas les masques ! » .
Cessez de semer le doute et de tromper votre monde avec votre langage
« à la Ponce Pilate ». Si les dogmes sont pour vous des
vieilleries dont il faut se débarrasser, quittez votre «sacerdoce »,
rejoignez les protestants les plus libéraux ou les anglicans les
plus modernistes ! Mais ça, c'est trop vous demander. La
cohérence et la franchise n'ayant jamais été « votre truc »,
vous préférez rester, continuer à ronger la pomme de
l'intérieur ! Je sais ce que vous allez me dire : « Que
faites-vous de la charité ? ». D'accord, je ne tourne pas
autour du pot. Mais vous ne comprenez donc pas que c'est « par
charité » que je vous écris ? Oui, par charité à
l'égard de tant d'humbles croyants que vous troublez, que vous
privez de nourriture, d'espérance véritable et de vérité !
Par charité pour vous aussi, monsieur l'abbé, car personne n'a,
semble-t-il, le courage de vous dire que vous faites fausse route et
qu'il est temps de vous ressaisir. Entendrez-vous cet appel ?...
Jean-Pierre
Snyers
mercredi 7 août 2013
Empreintes de Dieu
Dieu
existe-il ? Oui ? Non ? Peut-être ?
« Peut-être », sûrement pas ! Dans la réalité,
il n'y a pas de « peut-être ». Les choses sont ou ne
sont pas. Ou vous êtes en train de lire ces lignes, ou vous ne les
lisez pas, mais vous n'êtes pas « peut-être en train de les
lire ». A une interrogation qui appelle un « oui »
ou un « non », si vous répondez par l'affirmative ou par
la négative, vous avez 50 chances sur cent d'avoir raison.
Mais si vous rendez votre feuille blanche, vous êtes sûr d'avoir
zéro. Logique ! Donc, Dieu existe ou il n'existe pas. Eh oui,
mais comment le savoir ? Dieu ? Jamais vu ! Alors
quoi ? Faut-il en déduire qu'il n'existe pas ? Non !
Pourquoi ? Prenons un exemple...Imaginons que vous débarquez
sur une île dans le but de savoir si elle est habitée.
Constatation : personne à l'horizon. Déduction : aucun
citoyen sur cette île. Sauf si... Sauf si vous constatez qu'il y a
des traces d'une présence humaine. Des pas dans le sable ? Une
cabane ? Une inscription sur un arbre ? Voilà qui vous
dira que vous n'êtes pas seul, que quelqu'un vit à cet endroit.
Vous me voyez venir. Vous devinez ma question qui est : y-a-t-il
des traces de l'existence de Dieu, des empreintes qui peuvent nous
montrer qu'il n'est pas idiot de croire en lui ? Rassurez-vous,
je ne vais pas vous ennuyer trop longtemps, je n'en prendrai que
trois.
- La création. D'où vient-elle ? De rien ? Absurde ! Du néant rien ne peut naître. D'une autre présence ? Forcément, et forcément aussi, celle-ci est éternelle. Toute existence provenant d'une autre existence, il y a inévitablement, une existence qui a toujours existé. Oui mais quelle est-elle ? Un nuage, des ondes, des particules, bref, « quelque chose » (je dis bien « quelque chose ») d'indéfinissable ? Non ! Pour quelle raison ? Parce que s'il en est ainsi, on arrive à un « truc délirant » ; à une affirmation du style : « Un meuble a fabriqué un menuisier !». En effet, si le point de départ de tout ce qui existe est « quelque chose qui ne sait pas qu'il existe », par quel « miracle » arrive-t-on à un être (l'homme) qui sait qu'il existe et qui permet du même coup à tout l'univers de savoir qu'il existe ? Folie pure ! Absurdité dans toute sa splendeur ! J'insiste ! Expliquer la vie, l'intelligence et la conscience d'être par une réalité qui est dépourvue de ces trois caractéristiques, c'est prétendre qu'un moteur est capable de construire un garagiste. Un « grand plus » pour expliquer un plus, oui ! Un « grand moins » pour expliquer un plus, non ! Il va sans dire que c'est ce « grand plus » que j'appelle Dieu, autrement dit, l'Etre qui EST l'existence, la vie, la pensée et qui donne DE l'existence, de la vie et de la pensée.
- La résurrection du Christ. Vous en connaissez beaucoup qui donneraient leur vie pour un message qu'ils savent faux ? Non ? Moi non plus ! Eh bien, si le Christ n'est pas ressuscité, c'est ce que les apôtres ont fait. Croyez-moi ; eux les peureux, eux qui, après la crucifixion se cachaient dans des espèces de « catacombes », s'ils n'avaient pas eu la preuve noir sur blanc que Celui qu'ils avaient vu mort était vivant, jamais ils n'auraient dit un traître mot, jamais ils n'auraient versé la moindre goutte de leur sang ! Autant on peut comprendre qu'on puisse accepter de mourir au nom d'une vérité, autant il est incompréhensible qu'on puisse accepter d'en faire de même au nom de ce que l'on sait être une erreur ! Oui, avec eux, mais aussi avec tant de saints et de saintes, avec Pascal, Bach ou Soljenitsyne, j'ai la « faiblesse » de croire que nous avons en Jésus-Christ ressuscité la réponse quant au sens de notre vie et qu'à travers Lui, s'éclaire notre passé, notre présent et notre avenir.
- Les phénomènes surnaturels. Non, ce n'est pas par centaines, mais par milliers qu'on en compte ! Des guérisons inexplicables aux apparitions de la Vierge, des stigmatisées comme Marthe Robin (qui, durant 40 ans, est restée sans manger, sans boire et sans dormir!) aux miracles eucharistiques, des corps incorruptibles de saints aux lacrymations de statues ou d'icônes, du saint suaire de Turin au miracle du soleil de Fatima, voilà qui fait beaucoup ! Dès lors, permettez-moi de mettre au défi ceux qui refusent de croire en la véracité du christianisme, de me prouver la fausseté de tous les miracles. Tous, un par un ! Une seule apparition mariale authentique et l'athéisme, l'Islam, le Bouddhisme, l'hindouisme, la franc-maçonnerie et tutti quanti volent en éclats ! Bien sûr, je ne suis pas en train de vous dire que tous les phénomènes qualifiés de surnaturels sont véridiques, je me contente de vous laisser entendre qu'il y a deux excès : les accepter tous ou les refuser tous. Non, sur les 2400 lieux d'apparitions recensés, il n'y en a pas 2400 qui sont fiables. Je me limite à croire que sur ce nombre pour le moins élevé, la probabilité est grande, très grande, même, qu'il y en ait des vraies. Toujours pas convaincu ? Alphonse Ratisbonne (grand intellectuel juif) ne l'était pas non plus. Pire, il s'en prenait ouvertement au Pape et se moquait tant qu'il pouvait des apparitions... jusqu'au jour où, le 20 janvier 1842, la Vierge lui est apparue ! Devinez la suite...
Jean-Pierre
Snyers
Ne pas juger ?
Comment !
Vous êtes contre l'avortement, le mariage gay, l'euthanasie, la
franc-maçonnerie, le socialisme, l'athéisme, les religions
non-chrétiennes, le cannabis ; bref, contre toutes les bonnes
choses offertes par notre société ! Affreux personnage !
Dinosaure ! Suppôt d'Hitler !... Qui êtes-vous pour juger
ainsi ?... Vous avez raison, je ne suis qu'un monstre. Promis,
juré, je ne jugerai plus. Plus rien du tout ! Si demain je
deviens enseignant et qu'un élève me rend une rédaksion kriblée
de phautes dortograffes : « Dix sur dix ! ».
Paris, capitale de l'Amazonie ? « Encore dix sur dix »
Un travail de fin d'étude composé de 150 feuilles blanches ?
« Grande distinction ! »... Vous voyez où je veux
en venir ? Non ?... Simplement à ceci : il y a un
fossé (ou plutôt un abîme) entre le fait de juger des personnes et
celui de juger des idées. Oui, tout être humain est infiniment
respectable (quelles que soient sa couleur, sa religion, ses
orientations sexuelles ou sa politique), mais toutes les idées ne le
sont pas. Confondre les deux conduit, soit à la dictature la plus
sanguinaire, soit à l'anarchie la plus absurde. Et au sein de
l'Eglise ? Pareil ! Respecter les hérétiques mais pas
l'hérésie. Si, dès le commencement, les premiers chrétiens
avaient respecté l'arianisme, le gnosticisme ou nestorianisme, que
serait-il resté du christianisme ? Le devoir de protéger la
foi. Le courage de combattre ce qui la défigure ; ce qui la
transforme en une idéologie sans transcendance, sans miracle, sans
espérance en un au-delà. Ce devoir, ce courage sont ce que les
humbles croyants sont en droit d'attendre de leurs évêques. Hélas,
ils attendent toujours...
Jean-Pierre
Snyers
Rien que la Bible ?
On
le sait, les témoins de Jéhovah et les protestants reprochent aux
catholiques de croire en la Tradition. La Bible et rien que la
Bible !. Seulement voilà, j'ai une mauvaise nouvelle à leur
communiquer. Ne leur en déplaise, la Bible elle-même n'est pas
biblique ! Que veux-je dire ? Que je mets au défi les
disciples de Luther et les témoins de... « Jéhovah »
(mot apparu pour la première fois au Moyen Age!) de me prouver par
la Bible que les livres qui y figurent doivent y figurer ! Où
est la liste reprenant le canon de l'ancien ou du nouveau testament ?
Nulle part dans l'Ecriture ! Un comble ! Ainsi, dans sa
Parole, Dieu ne nous dit pas quels sont les textes qu'il considère
comme authentiques et inspirés. Alors qui l'a dit ? Qui a
discerné le vrai du faux ? L'Eglise catholique, IV siècles
après Jésus-Christ. Très embêtant ! Car si on considère que
Dieu ne voulait pas cette Eglise, pourquoi l'a-t-il choisie pour
définir et protéger sa propre Parole ? Curieux comportement !
Autre chose. Quand le Christ a dit à Pierre : « Tu es
Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise », il savait
bien (c'était dans le plan divin) qu'en parlant ainsi il donnerait
naissance au catholicisme. Et s'il ne le voulait pas, pourquoi
s'est-il exprimé de la sorte ? Exemple : Si je sais qu'en
prononçant une telle phrase, elle va être mal comprise et aboutir à
des conséquences que je ne veux pas, soit je me tais, soit je dis
autre chose. Logique, non ? A moins de croire en un Dieu qui
s'est moqué de nous ou qui n'est pas capable de s'exprimer
clairement, j'avoue que je ne comprends pas. Encore autre chose.
« La Bible et rien que la Bible, interprétée (par
soi-même) à la lumière de l'Esprit Saint » ,
disent nos amis de la réforme. Allons bon ! Quand on voit la
multitude (pour ne pas dire les myriades) de dénominations
protestantes, on se dit que l'Esprit Saint n'a pas peur de se
contredire ! Passons... Venons-en à une autre considération.
Donc, chacun doit interpréter l'Ecriture à sa manière. Tout le
monde est Pape (sauf le Pape) ! A nouveau, un problème. Eh oui,
car pour interpréter la Bible, il faut savoir lire (ce qui ne fut
pas le cas de la majorité des gens durant des siècles et des
siècles) et pour la lire, il faut en posséder une. Aujourd'hui
c'est facile, mais avant Gutenberg, pas d'imprimerie. De la Genèse à
l'Apocalypse, tout était recopié à la main. Vous vous rendez
compte ? A moins de croire que les copistes faisaient leur
boulot à une vitesse supersonique, comment voulez-vous que chaque
citoyen puisse obtenir une Bible ? Et pourtant, même dans ces
conditions, le message chrétien s'est toujours transmis. Grâce à
ce canal qu'est l'Eglise (qui, depuis le début a du faire face aux
hérésies), chaque génération a pu connaître Jésus-Christ :
Christ qui, n'ayant jamais écrit ni demandé d'écrire, s'est
contenté de fonder une institution déjà deux fois millénaire.
Conclusion : Enlevez la Tradition et la Bible disparaît du même
coup !
Jean-Pierre
Snyers
vendredi 2 août 2013
Questions sur les apparitions de la Vierge
Qu'en
est-il des apparitions de la Vierge ? Voici quelques réponses à
des questions que chacun peut se poser...
- Qu'est-ce qu'une apparition ? Disons en bref qu'elle est une irruption de l'éternité dans le temporel ; une manifestation du monde invisible dans le monde visible.
- Quelles sont les apparitions mariales les plus anciennes et quelles sont les plus récentes ? Réalités ou simples légendes, on parle d'une apparition à saint Jacques le Majeur en l'an 41 sur les rives de l'Ebre (Espagne) et d'une autre à une dame nommée Vila en l'an 47 au Puy-en-Velay (France). Plus crédibles semblent être les apparitions à saint Grégoire le Thaumaturge vers l'an 250 et celles de Utelle (France) en l'an 850 à des marins espagnols. Quant aux plus récentes (XXIe siècle), on en signale notamment à Sievernich (Allemagne), à Damas (Syrie), à Medjugorje (Bosnie), et à Seuca (Roumanie).
- A combien peut-on estimer le nombre de lieux où la Vierge serait apparue ? Dans leur « Dictionnaire des apparitions de la Vierge Marie » (Ed. Fayard, 2007), René Laurentin et Patrick Sbalchiero en répertorient environ 2400. Tous les continents sont concernés. Durant le seul XXe siècle, 400 ont été recensées. Parmi celles-ci, furent reconnues authentiques par l'Eglise (ou bénéficient simplement de l'autorisation d'un culte) les apparitions de : Tung Lu (Chine, 1900), Fatima (Portugal, 1917), Beauraing (Belgique, 1932-1933), Banneux (Belgique, 1933), Heede-im Emsland (Allemagne, 1937), Wigratzbad (Allemagne, 1938), Marienfried (Allemagne, 1940), Codosera (Espagne, 1945), Amsterdam (Pays-Bas, 1945), Tre Fontane (Italie, 1947), L'Ile-Bouchard (France, 1947), Cefala Diana (Italie, 1947), San Vittorino Romano (Italie, 1964), Zeïtoun (Egypte, 1968), Akita (Japon, 1973), Betania (Venezuela, 1976), Kibého (Rwanda, 1981) et San Nicolas (Argentine, 1983).
- Peut-on assimiler les apparitions mariales aux « visions » perçues par les médiums ? Aucunement ! Une « vision » médiumnique a un aspect nébuleux, non lumineux, grisâtre, plate (sans les trois dimensions). D'aspect souvent caricatural, elle se forme de façon progressive dans un endroit clos et dans une semi-obscurité à la demande d'un médium. Une apparition mariale est imprévue, non dépendante d'un lieu, du jour ou de la nuit. Sa formation est instantanée, et son aspect est net, lumineux, coloré. Signalons aussi que, contrairement aux « visions » médiumniques, les apparitions mariales sont soumises à de longues et rigoureuses enquêtes et ne sont reconnues que lorsque les analyses aboutissent à la conclusion qu'il ne peut s'agir de phénomènes naturels.
- Existe-t-il des lieux où les apparitions de la Vierge se sont accompagnées de signes tangibles, de faits que tout le monde peut constater ? Beaucoup ! Voilà de quoi interpeller ceux qui pensent qu'il s'agit d'hallucinations. En effet, comment une hallucination pourrait-elle produire un fait physique, matériel, visible par tous. Voici quelques exemples de lieux où les apparitions s'accompagnent de faits constatables... Turczovka (Slovaquie, 1958). Guérison de l'un des voyants atteint d'un cancer du poumon au cours d'une apparition. Manifestation du Christ et de la Vierge devant 1200 personnes. Akita (Japon, 1973-1981). 101 lacrymations d'une statue de la Vierge (filmées et diffusées à la télévision). Guérison de la voyante (atteinte de surdité). Guadalupe (Mexique, 1531). Fleurs mystérieuses cueillies sur un rocher en plein hiver. Impression de l'image de la Vierge sur le manteau du voyant. De nombreuses analyses scientifiques de ce manteau ont été effectuées. Elles amènent à plusieurs conclusions. 1) Le tissu dont il est fait est très fragile et ne peut subsister qu'une vingtaine d'années. Or, depuis près de cinq siècles, celui-ci n'est toujours pas altéré. 2) Les couleurs de l'image sont restées intactes et ne proviennent d'aucun colorant d'origine végétale, minérale ou animale. L'image semble être une sorte de diapositive imprimée. 3) Grâce à la digitalisation, on a découvert que dans la pupille de l’œil droit de la Vierge se trouve reflétée l'image de quatre personnages (dont le voyant). Pellevoisin (France, 1876). Guérison de la voyante (atteinte de paralysie, d'une tumeur abdominale et d'une tuberculose pulmonaire) le jour annoncé par la Vierge. Soufanieh (Syrie, 1982). Exsudations d'huile sur une petite icône et sur les mains de la voyante. Fatima (Portugal, 1917). Le 13 octobre 1917, 70 mille personnes (dont des scientifiques, des athées, des journalistes...) assistent durant 10 minutes à un extraordinaire prodige solaire annoncé pour cette date par la Vierge 4 mois plus tôt. Beauraing (Belgique, 1932-1933). Insensibilité totale des cinq voyants à l'égard d'expériences physiques (telles que piqûres, pincements ou brûlures) auxquelles ils furent soumis lors des apparitions. Interrogés séparément, choix d'une même teinte de bleu (parmi 44 teintes différentes !) pour désigner la couleur d'un reflet qui caractérisait la robe de la Vierge. Toujours concernant Beauraing, s'il s'agissait d'hallucinations, comment expliquer que cinq enfants aient eu au même instant la même « hallucination » à 33 reprises ? Qui peut raisonnablement affirmer que 5 cerveaux « se détraquent » subitement, perçoivent la même réalité, puis « guérissent » mystérieusement tous ensemble. Aucun psychiatre au monde n'osera soutenir une telle absurdité.
- Que conclure ? Qu'il est quasi impossible de nier tout en bloc, de croire que parmi ce nombre incalculable d'apparitions, pas une seule n'est authentique. Finalement, le plus incroyable, le plus inacceptable de tous les miracles, serait le fait qu'il n'y en ait jamais eu. Terminons. Si, comme tout le laisse penser, la Vierge Marie est apparue dans notre monde, forcément Dieu existe, le Christ est ressuscité, il y a une vie après la mort, bref, tout le christianisme est vrai ! Une seule apparition mariale authentique et l'athéisme s'écroule (et en plus de lui, toutes les religions non-chrétiennes). Non, il n'est pas encore né, celui qui pourra prouver la fausseté des miracles...Jean-Pierre Snyers
jeudi 1 août 2013
Réincarnation ?
« Réincarnation »...
Ca au moins c'est intéressant ! Ben oui, ce n'est pas en une
vie qu'on peut devenir parfait. A force de revenir sur terre, on
devient meilleur, on se purifie... C'est « vrai ! »
Il n'y a qu'à ouvrir les yeux pour voir combien le monde se bonifie,
combien les gens deviennent aimables, corvéables à merci,
respectueux et vertueux au fil de leurs réincarnations... Le
problème, c'est qu'on ne se souvient absolument pas de ses vies
antérieurs. Amnésiques ! Très embêtant ! Eh oui, cela
veut donc dire que dans notre vie suivante, on ne se souviendra pas
de celle-ci ! Autrement dit, pas de lien. Là, j'avoue qu'au
niveau consolation, il y a mieux. Si on me dit : « Tu vas
revivre, mais tu n'auras aucun souvenir de cette vie-ci, en quoi cela
peut-il me réjouir, puisque je ne saurai pas que c'est moi ? Quant à l'espoir de retrouver un jour les êtres qui nous sont chers, terminé! Etant donné "qu'on ne se reconnaîtra pas soi-même", comment voulez-vous qu'on puisse reconnaître les autres? Voilà pour ce qui est des réincarnations humaines. Je ne m' étendrai pas sur la spiritualité de ceux qui pensent qu'ils
ont été une puce, un hérisson, une crevette, un dinosaure ou un
poisson rouge. Passons ! Regardons ailleurs... Il se fait que
les catholiques croient en l'existence du purgatoire, c'est à dire
en une étape de purification avant d'entrer définitivement au
paradis. Et dans cet au-delà, on se souviendra de notre vie
présente. Une vie présente qu'il importe de prendre au sérieux
afin de se préparer à celle qui nous attend.
Jean-Pierre
Snyers
La foi chrétienne en cinq mots
Finalement,
l'essentiel de la foi chrétienne tient en cinq mots : création,
chute, incarnation, rédemption, résurrection. Telle est sa colonne
vertébrale. Niez l'un d'entre eux ; tout l'édifice s'écroule
et la prédication apostolique se transforme en une mixture aussi
inodore qu'insipide. Cinq mots qu'il convient de dire et de redire,
de graver une bonne fois pour toutes dans la tête de ceux que nous
sommes appelés à catéchiser.
Création ?
« Avant » d'être créateur de ce monde visible, Dieu a
créé le monde invisible : celui des anges. Quand ? Hier,
aujourd'hui et demain. Réponse « absurde » à une
question absurde dès que l'on a à l'esprit que Dieu est l'éternité
qu'il est « une autre dimension ». Caractéristique
de ces êtres vivants ? La liberté : l'incroyable faculté
de « ne pas être obligé de... ». L'inverse de ce que
sont les robots.
Chute ?
Par un orgueil incompréhensible, certains de ces anges se sont
révoltés. Ceux à qui Dieu avait donné de l'être ont voulu
devenir l'Etre ; rejeter et dépasser Celui qui est la
perfection et l'existence. Le rejet : l'enfant qui dit à son
père : « Je ne te connais pas, tu n'es pas mon père ».
Conséquence : drame incommensurable ; le mal « naît »
et avec lui, l'inverse de la vie ( la mort). Nouvelle création :
l'univers que nous connaissons. Il devait être bon (et il l'est à
certains égards), mais il est détraqué. Dès le big bang, la
trajectoire part en zigzag. Les responsables ? Les anges déchus,
les démons. Admirable sur le plan de sa finalité (de l'amibe à
Einstein, avouez que l'on va du plus simple au plus complexe), la
création ne l'est pas sur le plan des moyens (cataclysmes naturels,
extermination des faibles par les forts, disparitions violentes de
certaines espèces animales...). Je sais qu'il y en a qui affirment
que Dieu a fait un monde inachevé, que c'est à nous qu'il
appartient de le rendre meilleur. Allons bon ! Qui peut se
contenter d'une réponse aussi naïve ? En quoi cela
peut-il expliquer la présence de lois naturelles aussi brutales
qu'indignes d'un être infiniment bon ? Bref, si Dieu est
l'auteur d'un univers aussi ambivalent que celui que nous
connaissons, je ne suis pas pressé de le rencontrer. Poursuivons.
« Arrive » l'être humain. Doué de liberté, il emboîte
le pas au mal. Cependant, à la différence des anges déchus, il ne
le crée pas, il ne fait que lui dire « oui ». Vous
suivez ? Résumons. Le monde tel que nous le connaissons n'est
plus celui qui était prévu dans le plan de Dieu. Par exemple, la
mort n'en faisait pas partie. « C'est par l'envie du diable que
la mort est arrivée », dit l'Ecriture. « Dieu n'a pas
fait la mort », dit-elle encore.
Incarnation ?
Que pouvait
faire notre Créateur face à cette situation ? Laisser
l'univers tel qu'il est ?... C'est alors « qu'une idée
folle lui est venue » (excusez-moi pour cette expression
inadéquate). Quelle idée ? Devenir lui-même créature pour
lui donner la chance de redevenir ce pourquoi elle était faite. La
conséquence du péché étant la mort, qui pouvait nous délivrer
sinon Dieu lui-même ?
Rédemption ?
Qu'est-ce à dire ? Dans son « Petit catéchisme »,
Jean Guiton nous offre une image éclairante. Je vous la livre telle
que je m'en souviens.« Imaginons, un filet à l'intérieur
duquel des oiseaux sont prisonniers. Impossible de le traverser. Sans
un secours extérieur, tous sont voués à la mort. Mais voici que
surgit du ciel un oiseau plus fort que les autres qui, au péril de
sa vie, parvient à traverser ce fameux filet. Grâce à son
sacrifice, tous les oiseaux prisonniers sont maintenant délivrés,
libres de s'envoler vers le ciel ». Voilà ce que le Christ a
accompli pour nous sur la croix. « Mort sur la croix et
ressuscité pour nous sauver du péché et de la mort éternelle ».
Tel est le kérygme, voilà ce dont les apôtres ont témoigné
jusqu'à verser leur sang ! Vous me direz peut-être :
pourquoi Dieu n'a-t-il pas fait de même pour les anges déchus ?
La réponse tombe sous le sens. Comment voulez-vous que Dieu
s'incarne en un démon ; c'est à dire en un être qui est, si
j'ose dire, « le mal à l'état pur » ? Que
deviendront les démons ? A mon sens, ils disparaîtront. En
s'enfonçant toujours plus dans une espèce d'entonnoir, de
moins-être en moins-être, ils finiront dans l'anéantissement.
Résurrection ?
L'apothéose :
le sommet du sommet de la foi chrétienne. L'éternité enfin
retrouvée. Oui, « retrouvée ». Si, comme l'a écrit
Lamartine : « L'homme est un dieu tombé qui se souvient
des cieux », nous savons au fond de nous-mêmes que nous sommes
faits pour une autre réalité que celle que nous connaissons. En
nous, subsiste une « nostalgie d'un paradis perdu ». De
grâce n'attendons pas en cette vie terrestre ce que Dieu nous promet
pour l'au-delà. A la question : « Quel est selon vous le
plus grand mal de notre époque ? », Gustave Thibon
répondait : « Exiger du temps qu'il tienne les promesses
de l'éternité. Simone Weil a tout dit : « Dieu et
l'homme sont comme deux amants qui se sont trompés sur le lieu du
rendez-vous : l'homme attend Dieu dans le temps et Dieu attend
l'homme dans l'éternité ».
Voilà.
Terminé. Je sais que mes propos sont bien imparfaits. Je sais aussi
que j'ai usé de mots humains pour parler de ce qui échappe à nos
sens. Tant pis ! Ma réflexion est une approche. Sans plus !
Nous aurons tous des questions à poser lorsque nous arriverons
là-haut. Puissions-nous au moins garder à l'esprit les cinq mots
sans lesquels le christianisme n'a plus aucune raison d'être.
Jean-Pierre
Snyers
mercredi 24 juillet 2013
Ne croire que ce qu'on voit ?
« Je ne crois qu'en ce que je vois ». Autrement dit : Dieu, l'au-delà, les apparitions de la Vierge, les anges et tutti quanti, non merci ! Ne croire que ce qu'on voit ? Pas très malin ! Sûr qu'en tenant de tels propos, un aveugle de naissance ne croira pas en grand chose. Et des quarks, vous en avez déjà vus ? Que nenni ! Et pourtant, les scientifiques sont formels : ils existent, bien qu'ils soient invisibles. Pas la peine d'épiloguer, nos sens sont insuffisants pour saisir la réalité telle qu'elle est en elle-même. Insuffisants et trompeurs. Regardez le soleil. Quelle taille a-t-il à vos yeux ? Même pas celle d'un ballon de football, alors qu'il fait 322 mille fois la dimension de la terre. Et la table sur laquelle j'écris ces quelques lignes ? Rien d'autre qu'une planche en bois munie de pieds. Mais si je la regarde à l'aide d'un microscope perfectionné, que verrai-je ? Une multitude de molécules composées d'atomes, constitués à leur tour de protons, d'électrons et de neutrons. Supposons à présent qu'un jour soit inventé un instrument capable de percevoir ce qu'il y a au-delà de ce que nous appréhendons. Quelle ne serait pas notre surprise ! Sûr qu'un monde qui nous est étranger s'ouvrirait devant nos yeux. Voilà, en un sens, ce que la religion nous dit depuis toujours. A l'inverse de ceux qui voudraient nous faire croire que le réel s'arrête à nos sens et à nos dimensions (ce qui est bel et bien du réductionnisme, voire de l'obscurantisme) la foi chrétienne invite à l'ouverture, à un dépassement qui dilate la raison en nous faisant déjà entrevoir ce qui échappe à nos télescopes et à nos laboratoires.
Jean-Pierre Snyers
« Catéchèse » du diable
Un jour, le diable s'approcha d'un homme et lui dit : "Je vais te livrer un secret : Contrairement à ce que le pape affirme, je n'existe pas. Donc, n'existant pas, ce n'est pas moi le responsable du mal. Regarde autour de toi. Vois l'état de la création avec ses cataclysmes naturels, sa loi de l'extermination des faibles par les forts, pense à la brutalité du monde au temps des dinosaures, écoute les gémissements causés par la maladie et par les handicaps, songe au squelette que tu vas devenir... Crois-tu vraiment qu'un dieu bon soit l'auteur de tout cela ? Tu me diras peut-être qu'il y a quand même du bien, que tout n'est pas qu'atrocités, désolations, absurdités. Et alors ? Un être parfait ne se doit-il pas de créer un univers parfait ? Réfléchis... D'ailleurs, je vais te livrer un autre secret : comme tu le devines déjà, lui non plus n'existe pas. Dès lors, tu sais ce que tu as à faire : profiter de la vie qui te reste pour t'éclater un maximum. En ce sens, la société t'aidera et les médias seront là pour te guider. Surtout, souviens-toi bien d'une chose : je ne suis rien d'autre qu'un mythe, je n'existe pas." "Message reçu!" fit l'homme. Constatant le fonctionnement de son piège, le diable s'en alla en ricanant...
Jean-Pierre Snyers
Jean-Pierre Snyers
mercredi 17 juillet 2013
Un traité mal traité
Je dois vous avouer que j'ai lu, en son temps, le « Traité d'athéologie » signé Michel Onfray. Autant vous le dire tout de suite, celui-ci m'a convaincu... convaincu que je fais bien de rester catholique. Outre le fait que l'auteur s'improvise historien, exégète et théologien, outre le ton délibérément méprisant à l'égard de ceux qui ont l'audace de ne pas penser comme lui, on ne comprend toujours pas sur quoi repose son athéisme. Sur l'indémontrabilité de l'existence de Dieu ? Autant affirmer que la réalité d'un Etre suprême repose sur l'indémontrabilité de son inexistence ! Si M.Onfray était agnostique, on le comprendrait. Seulement voilà, il est athée et, ce faisant, il quitte le terrain de la raison (cette raison qu'il déifie) pour rejoindre celui de la croyance. Affirmer de façon dogmatique l'inexistence de Dieu sans pouvoir la démontrer relève d'un acte de foi. Paradoxalement, voici l'auteur dans le rang des croyants. Dès lors vient une question : le procès qu'il ne cesse de faire aux déistes et aux théistes, pourquoi ne le fait-il pas à tous ceux qui, comme lui, se contentent de nier l'existence de Dieu sans en apporter la moindre preuve ? Libre à lui de croire que l'univers est une horloge sans horloger, ou un tableau sans peintre. Libre à lui également de refuser le miracle d'une création voulue par Dieu et de préférer croire en un nombre incalculable de miracles produits par le hasard. Personnellement, j'ai fait mon choix. Et ce n'est pas après avoir lu son livre que j'aurai assez de foi pour être athée !...
Jean-Pierre Snyers
Blindef 2
4141 Louveigné
Le courage de déplaire
Chaque fois que nous récitons le credo, nous disons : « Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts ». Pour « juger » et non pour « applaudir ». Evidemnent, cela suppose notre adhésion à ces paroles. Cela suppose aussi que nous croyons qu'il y a réellement une vie au-delà de ce monde. Seulement voilà, comme nos évêques et nos prêtres se taisent sur ce sujet, certains en viennent à se demander s'il y a vraiment lieu de se préparer à un avenir éternel. « Silence sur l'essentiel », déplorait en son temps le cardinal Danielou. Certes, tant qu'il s'agit de prendre des positions qui plaisent au monde et qui suscitent l'admiration des médias, nos épiscopes n'ont crainte de prendre leur plume ou les micros. Mais dès qu'il s'agit de protéger la foi, d'aller à contre-courant, de parler des ruses du démon et des fins dernières, motus et bouche cousue. Dès lors, de deux choses l'une : ou bien le Christ et les apôtres se sont trompés en nous parlant à temps et à contretemps de notre salut éternel qu'ils considéraient comme essentiel, et dans ce cas là, nos évêques ont raison, ou bien ils avaient raison et nos évêques sont grandement dans l'erreur (pour ne pas dire dans l'apostasie). Ne leur en déplaise, je crois qu'un jour viendra où, dans l'au-delà (dans cet au-delà dont on peut se demander s'ils y croient encore), une question leur sera posée, tranchante comme une lame de rasoir : « As-tu eu le courage de déplaire ? Toi qui as eu la responsabilité de guider le peuple, t'es-tu courbé devant le monde pour te faire admirer ou à l'image des martyrs, as-tu eu l'audace de proclamer ma Parole dans son intégralité, sans la déformer, sans la réduire à un message édulcoré et insipide, étranger à la vérité que j'avais donnée ? Oui, notre monde a un urgent besoin d'apôtres, de témoins qui, à l'image d'un saint Paul, accepteront de rester fidèles, quoi qu'il arrive...
Jean-Pierre
Snyers
Lettre ouverte aux indifférents
Ainsi
donc, vous ne vous questionnez pas. Aux trois interrogations
fondamentales de l'existence (à savoir : D'où venons-nous ?
Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?), vous préférez
répondre par une fin de non-recevoir. Dieu, l'au-delà ou les
miracles, voilà qui ne vous intéressent pas. « Fort bien »,
mais j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. Cette nouvelle, la
voici : Bientôt, oui, bientôt, vous allez mourir. « Tous
les hommes sont mortels, je suis un homme, donc je suis mortel. »
Faites les braves tant que vous voulez, vous ne sortirez pas de ce
syllogisme. Et ensuite ?... Ensuite, en raisonnant froidement,
trois possibilités vous attendent : Après cette vie, soit il
n'y a rien, soit c'est mieux, soit c'est pire qu'ici-bas.
Inévitablement, un jour vous tomberez dans l'une de ces trois
éventualités. Cela vous indiffère toujours ?... Poursuivons.
Vous avez des enfants ? Vous êtes père ou mère d'êtres
vivants qui sont sur cette terre « à cause » de vous ?
Quel sera leur avenir après cette vie ? Un éternel néant ?
Un éternel bonheur ? Un éternel malheur ? Les
reverrez-vous dans l'au-delà ou les liens seront-ils coupés à
jamais quand la mort viendra ? J'ai peine à croire que vous
hausserez les épaules ; dur de penser que l'avenir éternel de
vos propres enfants ne vous intéresse pas. Je sais ! Je sais
combien notre société cherche à vous endormir pour ne pas que vous
pensiez à l'essentiel. Il n'empêche que la question demeure. De
même qu'on ne peut guérir un mal en faisant semblant qu'il n'existe
pas, de même on ne peut trouver le sens de sa vie en faisant
l'impasse sur les ultimes questions que pose l'existence. Je termine.
Un jour, Quelqu'un a dit : « Je suis le chemin, la vérité
et la vie . » Et s'il avait raison ? Et si, comme
l'ont dit tant et tant de témoins, en Lui s'éclairait notre
véritable destinée ?...
Jean-Pierre
Snyers
(Louveigné,
Belgique)
mercredi 10 juillet 2013
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