Lisez
la Bible, vous y trouverez la Parole de Dieu. « Pas le
temps ! ». Alors lisez au moins le Nouveau Testament !
« Pas le temps non plus ! » Juste un chapitre ?
« Là, d'accord mais lequel ? » 1 Corinthiens 15.
Pourquoi ? Parce qu'il contient l'essentiel de la foi
chrétienne, le minimum de ce qu'il faut croire pour pouvoir se
revendiquer disciple du Christ. Extraits : « Je vous
rappelle, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé et par lequel
vous êtes sauvés si vous le retenez dans les termes où je vous
l'ai annoncé. Je vous ai enseigné avant tout que le Christ est mort
pour nos péchés, qu'il a été enseveli et qu'il est ressuscité le
troisième jour, qu'il est apparu à Céphas puis aux douze... »
Tel est le kérygme ; le coeur de la prédication apostolique.
« Si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n'est pas
ressuscité et s'il n'est pas ressuscité, votre foi est vaine. Si
c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous
sommes les plus malheureux de tous les hommes », poursuit saint
Paul. Dans son épître aux Galates, le même apôtre nous met en
garde : « Il y a des gens qui vous troublent et qui
veulent altérer l'Evangile de Jésus-Christ. Mais, si nous-mêmes,
si un ange du ciel annonçait un évangile s'écartant que celui que
nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! Traduisons. Si
un prêtre, un théologien, un évêque, voire même un pape,
remettait en doute la rédemption ou considérait la résurrection de
Jésus comme un événement non historique, non seulement nous avons
le devoir de ne pas l'écouter, mais nous devons le considérer comme
un apostat. Si demain quelqu'un vous laisse entendre que la
résurrection des morts est symbolique, qu'elle est pour l'ici-bas
plutôt que pour l'au-delà, envoyez-le promener avec ses hérésies.
Entre saint Paul et ce faux-prophète, aucune compromission n'est
possible. L'amour de la vérité et la fidélité au message
apostolique sont à ce prix. L'avenir de l'Eglise et notre salut
éternel aussi.
Jean-Pierre
Snyers