Finalement, G Darmanin a osé constater l'évidence. Oui, affirme t-il, il y a bel et bien un lien entre l'immigration et l'insécurité. Les chiffres divulgués par le ministère de l'intérieur sont sans appel. Les 7% d'étrangers dans l'hexagone sont responsables de 19% de la délinquance et ce chiffre monte sérieusement dans les endroits où ils sont particulièrement nombreux. Par exemple à Paris, celui-ci atteint 48% et à Marseille, pas moins de 55%. Qu'on ne se trompe pas. Point n'est question ici d'une quelconque stigmatisation. Divulguer que l'alcool ou la drogue au volant cause plus d'accidents que la consommation d'eau minérale ou celle des bonbons à la menthe, ne révèle pas non plus une détestation à l'égard de ceux qui en consomment. De même affirmer que le taux de délinquance est supérieur chez les 15-35 ans à celui des 70-90 ans, n'entraîne pas du même coup une animosité vis-à-vis des jeunes. Cela dit, si le peuple français ne désire pas que son pays se transforme en un vaste Chicago, il est clair que ce n'est pas la politique de l'autruche qui va contribuer à le rassurer. Si, dans sa générosité, un couple accueille chez lui des réfugiés et qu'il voit que ceux-ci démolissent son mobilier, les insultent ou les terrorisent, qui penserait qu'il n'aurait pas le droit de leur indiquer la porte de sortie? Quoiqu'il en soit, difficile de nier que nous sommes responsables du monde que nous transmettrons à nos successeurs et pour que celui-ci ne soit pas en lambeaux, il est plus que temps de réagir, du moins, si nous ne voulons pas que les futures générations nous reprochent notre lâcheté face à la société que nous leur transmettrons.