mercredi 13 novembre 2013

A ceux qui cherchent...

Dieu existe-t-il ? Y a-t-il une vie après la mort ? Que penser des apparitions de la Vierge ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ? Pourquoi sommes-nous ?




Cette brochure de 24 pages comprenant 17 articles est disponible aux éditions Sursum Corda :
rue Vinâve d'Ile 20/64
4000 Liège
Belgique
sursumcorda@skynet.be

 Prix : 2€ + frais d'envoi.

dimanche 27 octobre 2013

Fiabilité du Nouveau Testament


Pouvons-nous être sûrs que les textes du Nouveau Testament que nous lisons aujourd'hui sont les mêmes que ceux rédigés par les apôtres? La réponse par l'affirmative semble de loin la plus probable. Pourquoi ? Rapidement, voici quelques raisons de le penser.. .

Les historiens s'accordent pour affirmer que tout le NT était déjà rédigé au premier siècle. En effet, tant la langue utilisée par les auteurs (au niveau de la syntaxe, du vocabulaire et de la grammaire) que les descriptions culturelles et géographiques, correspondent au monde qui existait au temps de Jésus. Nulle allusion par exemple ( à part des prophéties) à la destruction de Jérusalem qui s'est produite en l'an 70  ( événement qui aurait immanquablement été relaté si les textes avaient été mis par écrit après cette date). D'autre part, le témoignage des tous premiers pères de l'Eglise (Polycarpe, Ignace d'Antioche...) confirment que les évangiles et les épîtres circulaient déjà à leur époque (c'est à dire juste après la mort des apôtres).

Bien que nous n'ayons plus d'écrits originaux, nous possédons 24.000 manuscrits (dont 5.500 rédigés en grec). Parmi ceux-ci, : le Codex Sinaïticus (350 après J-C) et le Codex Vaticanus (325 après J-C) qui, tous deux reprennent l'entièreté du NT. Copies les plus anciennes ? Point du tout ! Ont également été retrouvés des manuscrits du deuxième siècle (tel un extrait de l'évangile de saint Jean daté de l'an 125) et un fragment de l'Evangile de saint Marc dont l'origine remonte au premier siècle). Sur ces 24.000 manuscrits, aucune contradiction majeure n'est signalée. La concordance évaluée par les experts dépasserait même les 98 %. Ajoutons que ces textes proviennent de différents endroits de la planète (Syrie, Egypte, Italie, Turquie...) et que, de ce fait, une collusion s'avère impossible.

L'abondance des documents que nous possédons et leur proximité dans le temps avec les faits qu'ils relatent, tranche radicalement au regard des écrits (communément admis) concernant les oeuvres de beaucoup d'auteurs profanes. Quelques exemples parmi d'autres : « La conquête de la Gaule » de Jules César. Nombre de manuscrits disponibles : 10. Distance entre la rédaction et les plus anciennes copies : 900 ans. Platon : 7 manuscrits. Distance : 900 ans. Aristote : 5 manuscrits. Distance : 1.100 ans. Tacite : 20. Distance : 1.000 ans. Comme on le voit, « il n'y a pas photo »....

Jean-Pïerre Snyers

Le corps spirituel


Dans le quinzième chapitre de sa première épître aux Corinthiens, saint Paul écrit : « Il y a des corps célestes et des corps terrestres. Semé corruptible, le corps ressuscite incorruptible, semé méprisable, il ressuscite éclatant de gloire, semé corps animal, il ressuscite corps spirituel. S'il y a un corps animal, il y a aussi un corps spirituel ... » Le moins que l'on puisse dire est que l'apôtre Paul était en avance sur son temps. Pourquoi ? Parce que de plus en plus, la science nous révèle que nous ne sommes pas uniquement composés d'un corps physique, que notre conscience n'est pas un produit de notre cerveau, comme internet n'est pas le produit de notre ordinateur. « Aujourd'hui, nous savons de façon scientifique que lorsque le cerveau s'arrête de fonctionner, non seulement la conscience reste en activité, mais elle est beaucoup plus performante que lorsque le cerveau fonctionne à l'état normal. Par exemple : certaines personnes qui sont revenues à la vie après un arrêt cardiaque disent qu'elles sont allées dans des endroits situés à des centaines de kilomètres et y ont vécu des choses qu'on a pu vérifier par la suite », affirme le Dr Jean-Jacques Charbonnier, anesthésiste.et auteur d'une dizaine d'ouvrages sur la vie après la mort. « Aussi invraisemblable que cela puisse paraître à tous ceux qui ont une conception matérialiste de l'esprit humain, écrit quant à lui l'abbé Jean Martin dans son livre intitulé « Des signes par milliers », les témoignages sont là, attestés de toutes parts : de nombreuses personnes cliniquement mortes se retrouvent brusquement au-dessus de leur corps physique et voient ce corps et son environnement avec une très grande précision . » Inutile de tourner autour du pot, les faits sont là. Consultez internet. Lisez l'abondante littérature (tels les célèbres livres du Dr Moody) qui concerne ce sujet Des gens dans le coma ou en train d'être opérés voient leur propre corps, se déplacent dans l'espace et entendent des conversations qui se tiennent parfois à des kilomètres du lieu où ils se trouvent. Avec quels yeux et avec quelles oreilles ? Messieurs les matérialistes, Répondez-moi ! Quoi ? Que voulez-vous encore ? La preuve de la preuve ? Puis la preuve de la preuve de la preuve ? Je parie que même quand vous serez dans l'au-delà vous trouverez encore le moyen de nier la réalité du corps spirituel ! Passons !...
Revenons à ce que nous dit la Bible. Dans sa deuxième épître aux Corinthiens, chapitre 12, versets 2 à 4, saint Paul fait allusion à un chrétien qui aurait, semble-t-il, vécu une expérience de décorporation. « Je connais un homme, écrit-il, qui voici quatorze ans, était-ce dans son corps, était-ce hors de son corps ? je ne sais, fut enlevé jusqu'au troisième ciel, jusqu'au Paradis où il entendit des paroles inexprimables. » Déjà à cette époque. Comme quoi, ce que la médecine constate aujourd'hui n'est pas nouveau. Corps spirituel, autre monde. André Frossard, converti un jour subitement par la lumière divine, en sait lui aussi quelque chose. Dans son livre « Dieu en questions », voici qu'il nous dit : « Après la mort, il y a Dieu, et ce sera, je vous en réponds, une fameuse surprise pour beaucoup. Ils s'apercevront , avec l'étonnement qui fut le mien le jour de ma conversion, et qui dure encore, qu'il y a un autre monde, un univers spirituel fait de lumière essentielle d'un éclat prodigieux, d'une douceur bouleversante, et du même coup tout ce qui leur paraissait invraisemblable la veille leur paraîtra naturel, tout ce qui leur semblait improbable leur deviendra délicieusement acceptable et tout ce qu'ils niaient leur sera joyeusement réfuté par l'évidence. »
« Par l'évidence ! ». Oui, parce qu'un jour nous nous rendrons compte que le réel dépasse infiniment ce que nous pouvons ici-bas percevoir de lui  et que nos sens sont insuffisants pour en saisir la totalité. Il y a une autre dimension. Voilà ce que le christianisme nous dit depuis 2.000 ans et ce que la science et en train de confirmer. Une parole de saint Jérôme me revient à l'esprit. La voici : « La vie est un rêve dont la mort nous réveille. » Que dire de plus, sinon qu'il convient de nous préparer à entrer bientôt dans l'éternité ?...

Jean-Pierre Snyers

dimanche 8 septembre 2013

Lettre à un évêque


Monseigneur,
Je sais d'avance que ma missive va vous faire froncer les sourcils. Tant pis ! Même si celle-ci risque de valser à la poubelle, au moins aurai-je eu le sentiment d'avoir fait mon devoir. Pourquoi vous écrire ? Parce que je vois que votre bateau coule, qu'il prend l'eau de toutes parts et que vous ne semblez pas vous en apercevoir. Regardons les choses en face : votre Eglise ne va pas bien, pas bien du tout ! Il y a une trentaine d'années, 35 % de pratiquants. Aujourd'hui : à peine 5 %. Et demain ? Oui, demain, quand il n'y aura plus toutes ces têtes blanches qui s'obstinent à franchir le seuil de vos édifices ?... Vous ne trouvez pas qu'il y a péril en la demeure ?... Bon, ça c'était le hors- d'oeuvre. Maintenant, le plat de résistance. J'espère que vous avez faim, car il sera assez copieux. Garçon, une bouteille de vin, une !...

Que se passe-t-il, Monseigneur ?...Eh bien, je vais vous le dire. Il se passe que depuis 50 ans, votre Eglise n'a cessé de courir derrière le monde, de s'agenouiller devant des mots comme relativisme, symbolisme, humanisme, syncrétisme, oecuménisme, modernisme... et que depuis cette période, les citoyens font demi-tour. Les résultats sont là, implacables : votre discours n'intéresse plus. Pourquoi ? Parce qu'à peu de choses près, il est devenu le même que celui que tout homme qui se respecte tient aussi. Pas la peine d'assister à des offices pour entendre parler de tolérance, d'égalité, de liberté et de fraternité. De cela, la société se charge déjà. Vous me suivez ?... Bon !... Cela dit, excusez-moi, je ne me suis même pas présenté. Il se fait que je suis directeur d'une entreprise qui produit des yaourts. Comment va mon entreprise ? Très bien, merci ! Seulement, voyez-vous, je crois que je n'ai pas du tout la même politique que la vôtre. Par exemple : si demain un de mes représentants se permet de clamer partout que mon yaourt n'est pas bon, qu'il vaut mieux acheter une autre marque, je le vire illico ! Pas vous ? Non, pas vous ! Vous, vous gardez les clercs qui dérapent, ceux qui se fichent des dogmes et de la liturgie. Ah, je comprends ! « Charité » oblige ! Nouvelle erreur ! Admettons que je constate qu'un de mes ouvriers met du poison dans mon yaourt, je dois le laisser faire ? Je dois le laisser rendre malades des milliers de gens ? Pareil pour vous, Excellence ! Au nom de quelle « charité » laissez-vous des clercs empoisonner le peuple chrétien ? Quel crime doivent-ils commettre pour que vous leviez enfin le petit doigt ?

Je sais ce que vous allez me dire. « Si je dois virer tous les curés qui déraillent, il ne m'en restera plus qu'une poignée ! »... Et alors ?... Dans un pré, mieux vaut avoir dix brebis plutôt qu'une centaine accompagnée d'une meute de loups, non ?... Ca va votre estomac, vous digérez bien ? Continuons. Il va arriver un jour où vous allez devoir vous justifier ; où Quelqu'un dans les cieux va vous demander : « Qu'as-tu fait de la mission que je t'avais confiée ? As-tu, comme les apôtres, annoncé le kérygme au péril de ta vie ? As-tu protégé la foi contre les hérésies ? As-tu cherché à Me plaire quitte à déplaire au monde ? As-tu secouru ceux qui doutent ; ceux qui, à cause d'abbés ambigus, ne savaient plus que j'ai accompli des miracles, que je suis mort et ressuscité pour leur salut, ni même que j'existe ? Oui, ai-je pu compter sur toi pour proclamer haut et clair que je SUIS LA Vérité et pas une vérité parmi d'autres ? Maintenant, réponds-moi !... »

Fini le plat de résistance. A présent le dessert. Non ! Pas de dessert ! Du fromage ! Piquant si possible ! Oui, une toute dernière chose. Jusqu'à présent, Monseigneur, j'ai supposé que vous êtes catholique. Je l'ai supposé !...

Jean-Pierre Snyers

mercredi 4 septembre 2013

Le mystérieux visage de Sierck-les-Bains




Décidément, il continue à faire parler de lui. Qui ? Quoi ? Le mystérieux visage du Christ de Sierck-les-Bains. Encore hier, sur internet, je suis tombé sur un article de « France bleu » datant du 7 août dernier. Sous le titre : « Une découverte toujours inexpliquée », on lit : « Ce qui est surprenant, mystérieux, c'est que le visage du Christ n'a pas disparu. Ni les aléas climatiques, ni l'usure n'ont altéré cette image apparue il y a 28 ans sur ce mur défraîchi du centre ville ». Pour ne rien vous cacher, je suis allé trois fois dans cette localité située à un jet de pierre des frontières allemandes et luxembourgeoises (aujourd'hui surnommée le « Lourdes » de la Moselle). J'y ai rencontré Paul Huther, premier témoin de cet étrange phénomène. Rassurez-vous tout de suite, cet homme sympathique qui fut interviewé par TF1 en 2011, n'a absolument rien d'un illuminé. Résidant à Sierck, il connaît le « fameux mur » depuis toujours. Possédant de nombreux documents, il m'a montré une photo prise en 1982, c'est à dire 3 ans avant « l'apparition ». Que distingue-t-on sur le mur ? Une grande tache d'humidité (toujours présente aujourd'hui) à l'intérieur de laquelle se trouve une tache plus sombre. Je dis bien « une tache ». Absolument pas un visage. Voilà qui interpelle. Entre « l'avant » et « l'après », la différence est frappante, vraiment troublante. Finalement, la question est celle-ci : par quel phénomène cette tache s'est-elle transformée en un visage ? Pourquoi cette mystérieuse transformation a-t-elle été stoppée brusquement dès celui-ci formé et pourquoi demeure- t-il absolument intact depuis 28 ans ? Personne n'a de réponse. Ce que l'on sait, par contre, c'est que les yeux de ce visage regardent vers une chapelle dédiée au rosaire médité. Située à deux kilomètres de là, elle est connue comme lieu de pèlerinage. Dès lors, qu'en pensez ? Ce que vous voulez ! Reste que des guérisons se seraient produites en regardant cette image surprenante...

Jean-Pierre Snyers

Légende photo. Photo prise par Jean-Pierre Snyers le 24 mais 2013

Un autre Evangile ?


Lisez la Bible, vous y trouverez la Parole de Dieu. « Pas le temps ! ». Alors lisez au moins le Nouveau Testament ! « Pas le temps non plus ! » Juste un chapitre ? « Là, d'accord mais lequel ? » 1 Corinthiens 15. Pourquoi ? Parce qu'il contient l'essentiel de la foi chrétienne, le minimum de ce qu'il faut croire pour pouvoir se revendiquer disciple du Christ. Extraits : « Je vous rappelle, frères, l'Evangile que je vous ai annoncé et par lequel vous êtes sauvés si vous le retenez dans les termes où je vous l'ai annoncé. Je vous ai enseigné avant tout que le Christ est mort pour nos péchés, qu'il a été enseveli et qu'il est ressuscité le troisième jour, qu'il est apparu à Céphas puis aux douze... » Tel est le kérygme ; le coeur de la prédication apostolique. « Si les morts ne ressuscitent pas, Christ non plus n'est pas ressuscité et s'il n'est pas ressuscité, votre foi est vaine. Si c'est dans cette vie seulement que nous espérons en Christ, nous sommes les plus malheureux de tous les hommes », poursuit saint Paul. Dans son épître aux Galates, le même apôtre nous met en garde : « Il y a des gens qui vous troublent et qui veulent altérer l'Evangile de Jésus-Christ. Mais, si nous-mêmes, si un ange du ciel annonçait un évangile s'écartant que celui que nous vous avons prêché, qu'il soit anathème ! Traduisons. Si un prêtre, un théologien, un évêque, voire même un pape, remettait en doute la rédemption ou considérait la résurrection de Jésus comme un événement non historique, non seulement nous avons le devoir de ne pas l'écouter, mais nous devons le considérer comme un apostat. Si demain quelqu'un vous laisse entendre que la résurrection des morts est symbolique, qu'elle est pour l'ici-bas plutôt que pour l'au-delà, envoyez-le promener avec ses hérésies. Entre saint Paul et ce faux-prophète, aucune compromission n'est possible. L'amour de la vérité et la fidélité au message apostolique sont à ce prix. L'avenir de l'Eglise et notre salut éternel aussi.

Jean-Pierre Snyers

Apparition de la Vierge à Petigny (1865)


Petigny, village près de Couvin (province de Namur). 13 janvier 1865. Alitée depuis très longtemps, madame Jalhay souffre d'un grave problème à la moelle épinière, de crises d'épilepsies, d'un gonflement de l'estomac et d'hémorragies. Depuis 1860, elle ne peut se nourrir que d'un peu de laitage et ne supporte plus aucun médicament. Que s'est-il passé par la suite ?... Laissons-lui le soin de nous le raconter. Dans une lettre datée du 29 janvier 1865, adressée à un père rédemptoriste, elle écrit : « D'après la conviction intime de mon docteur et de toutes les personnes qui me voyaient, je ne devais pas atteindre la fin de l'hiver. Moi-même, j'avais tellement cette certitude que j 'avais déjà acheté à mes enfants leurs vêtements de deuil. Vers cinq heures et demie du soir, une dame brillante et radieuse apparut à mes yeux. Une auréole lumineuse l'enveloppait des pieds à la tête et me permettait de voir parfaitement ses traits. Elle fixait sur moi des yeux d'une douceur céleste et était vêtue d'une robe parsemée d'étoile. Elle se fit connaître : c'était la très sainte Vierge. Elle me parla à trois reprises et me dit des choses que je ne ferai connaître à personne. Près de disparaître, elle me dit d'une voix claire et douce : « Maintenant, vous êtes guérie. Levez-vous. Descendez. Allez le dire à votre famille. Vous êtes guérie ».

Ces derniers mots : « Vous êtes guérie » furent prononcés d'une voix si belle, si sympathique, qu'ils me font tressaillir encore... Alors, moi qui depuis douze ans était alitée et qu'il fallait lever pour refaire mon lit, je me levai pleine de santé et de force. M. Le curé de Petigny venait d'entrer chez nous et se trouvait avec ma famille. Il était environ six heures. Vous jugez de leur stupeur quand ils me virent entrer pour apprendre ma guérison. Tous les symptômes du mal avaient disparu. Gonflement de l'estomac, tumeur près du coeur, affection de l'épine dorsale, maladie nerveuse, plus rien ne reste. Je me sens plus de force qu'à trente ans. Depuis ma guérison, j'ai eu plus de quatre cents visites et pas la moindre fatigue. Le docteur est venu me voir et a constaté ma guérison. Non seulement je suis guérie, mais j'ai la certitude que je n'aurai plus aucune de mes maladies antérieures . »

Jamais plus, en effet, madame Jalhay ne souffrira des maux qui l'avaient tant accablée. Guérie à l'âge de 58 ans, elle bénéficiera jusqu'à la fin de sa vie (1881) d'une parfaite santé. Suite à cette apparition, une statue de la Vierge et une plaque commémorative (toujours présentes aujourd'hui) furent installées dans l'Eglise et les Soeurs de la Charité qui ont occupé la maison de madame Jalhay après sa mort ont entretenu une dévotion à Notre-Dame de Petigny dans la chapelle de leur habitation. Alors, qu'en penser ?...Croyez-vous qu'une simple hallucination puisse guérir soudainement une personne atteinte de maux aussi graves que ceux décrits dans ce récit ? Pas moi ! Et je pense même qu'aucun psychiatre au monde n'aura l'audace de soutenir une telle hypothèse. Certains diront peut-être que c'est la conviction intérieure produite par l'hallucination qui a permis la guérison. Difficile à soutenir. Comment, en effet, de graves dommages physiques pourraient-ils disparaître instantanément simplement par le fait que quelqu'un croit qu'ils vont disparaître ? Ne serait-ce pas prêter d'étranges pouvoirs à notre corps terrestre ? Ne confondons pas science et science-fiction. Cela dit, n'étant pas de ceux qui refusent obstinément que le surnaturel puisse exister, je ne me vois pas interdire au ciel de se manifester et de nous faire comprendre par des signes prodigieux que la foi chrétienne est la vérité. « La preuve de la vraie religion, ce sont les miracles », écrivait Pascal et ce n'est pas demain la veille que je lui donnerai tort.

Jean-Pierre Snyers

vendredi 23 août 2013

Vérité plurielle ?


« La vérité est plurielle ». Voilà qui plaît au monde. « Je suis la vérité ». Voilà qui dérange. « Irrecevable ! », diront certains. C'est pourtant ce que le Christ affirme (Jean : 14, 6). Conséquences : 1) il n'y a pas d'autre vérité que Lui 2) Il est Dieu (car qui peut ETRE la vérité, sinon Dieu Lui- même ?). Les apôtres l'avaient compris et les martyrs des premiers siècles aussi. Seulement aujourd'hui, « ça ne passe plus ». Modernité oblige, il faut s'aplatir devant les idées à la mode, coller avec son époque. « Vérité plurielle ». Ce nouveau dogme ne laisse guère le choix. Si vous n'y souscrivez pas, vous êtes un affreux ringard. D'ailleurs, « Dieu a t-il vraiment dit... ? ». Le piège : celui du démon, tel qu'on le trouve déjà dans la genèse. Au nom d'une herméneutique aussi fallacieuse que chaotique, on remet en question. Quoi ? Tout. Les miracles, la rédemption, la résurrection... Bref, le kérygme vole en éclats. Fini la prédication apostolique. Place au dialogue, à un ersatz de christianisme que l'on chuchote à demi-mots, par peur de froisser ceux qui pensent autrement. Eh bien, faites ce que vous voulez, mais moi, je n'arrive pas à mettre ensemble des choses qui sont contradictoires. Il m'est donc impossible d'affirmer à la fois que le Christ est la vérité tout en prétendant que celle-ci est plurielle. C'est l'un ou c'est l'autre. Non, je ne peux pas penser que deux et deux font quatre tout en me disant qu'ils font trois. Vous, si ?... 
 
Jean-Pierre Snyers

Vous avez dit «  purgatoire »  ?


Finalement, qu'est-ce qui caractérise la foi d'un catholique ? Réponse : la croyance en la véracité du credo, des dogmes et des sacrements. Si vous adhérez à cela, vous êtes catholique. Si vous n'y adhérez pas, vous ne l'êtes pas. Or, il se fait que le purgatoire est un dogme. Donc, pas le choix : si vous désirez rester dans le navire du successeur de saint Pierre, vous êtes tenu d'y souscrire. Vous me direz : sur quoi peut-on se fonder pour affirmer ce dogme ? Rapidement, voici quelques motifs internes à la foi chrétienne qui nous permettent d'y croire...

  1. La croyance à l'existence du purgatoire est intimement liée à la prière pour les défunts. Pourquoi ? Parce que si quelqu'un est au paradis ou en enfer, il est inutile de prier pour lui. Impossible de changer sa situation. Donc, s'il y a prière, il existe un « lieu », un état intermédiaire.
  2. La prière pour les morts a toujours été pratiquée dans l'histoire de l'Eglise. En témoignent les inscriptions que l'on retrouve dans les catacombes, les écrits des tous premiers Pères de l'Eglise (Tertulien, Origène, Grégoire de Nysse...) et les Eucharisties célébrées sur les tombes des martyrs bien avant l'époque de Constantin et bien avant la constitution du canon du Nouveau Testament.
  3. La Bible. Certes, le mot « purgatoire » n'est pas mentionné dans l'Ecriture, mais la réalité qu'il désigne y est présente. Déjà dans l'Ancien Testament, on lit : « Car s'il n'avait pas cru que les morts dussent ressusciter, il était inutile et sot de prier pour eux...Voilà pourquoi il fit ce sacrifice expiatoire pour les morts, afin qu'ils fussent délivrés de leurs péchés » (2 Machabées 12 ; 44-46). Concernant le Nouveau Testament, c'est encore plus clair. Dans la deuxième épître à Thimothée, chapitre 1, versets 16 à 18, saint Paul écrit : « Que le Seigneur fasse miséricorde à la famille d'Onésiphore...qu'Il lui donne d'obtenir miséricorde auprès de Lui » A l'époque où l'apôtre Paul écrit ces lignes, Onésiphore était mort. Donc, il prie pour un défunt. Autre verset : « S'il en était autrement, que gagneraient ceux qui se font baptiser pour les morts ? Si les morts ne ressuscitent pas, pourquoi donc se fait-on baptiser pour eux ? » (1 Corinthiens 15, 29). D'accord, il s'agit d'un baptème, mais, de un ; le baptème implique des prières pour le baptisé et de deux ; ce verset de la Bible nous montre qu'il est possible d'aider quelqu'un qui est mort. Continuons...
Dans la première épître de Pierre, il est dit que le Christ « est allé prêcher aux esprits en prison, qui autrefois avaient été incrédules » (1 Pierre : 3, 19-20). Où étaient-ils, ces « esprits en prison » ? Au paradis ? En enfer ? Non, obligatoirement ailleurs, dans un autre « lieu ». Ouvrons l'évangile de saint Matthieu, chapitre 18, versets 18 à 19. Là, on lit : « ...Et son maître, irrité, le livra aux bourreaux, jusqu'à ce qu'il ait payé tout ce qu'il devait. C'est ainsi que mon Père céleste vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère de tout son coeur ». « Vous traitera » où ? Sur cette terre ? Nous voyons bien que non. Et comme cela ne peut être ni au paradis ni en enfer, à nouveau, il s'agit d'un « endroit » intermédiaire. Encore un autre passage. Dans l'Evangile de saint Matthieu, chapitre 12, verset 32, il est dit que : "Le péché contre le Saint Esprit ne sera pardonné ni en ce monde ni en l'autre". Donc, on peut en conclure qu'il y a des péchés qui seront pardonnés dans l'au-delà; ce qui suppose un "lieu" de purification avant d'entrer au paradis. Je m'arrête là. En voilà assez, me semble t-il, pour nous montrer que le purgatoire est une réalité très loin d'être une invention du Moyen Age. Je conclus. A l'heure où certains souscrivent à la réincarnation, n'est-il pas temps que les catholiques affirment haut et clair que c'est dans l'au-delà et non à force de revenir dans d'innombrables carcasses terrestres (dont nous n'avons aucun souvenir!) qu'il nous sera donné de nous purifier ?


Jean-Pierre Snyers

jeudi 15 août 2013

Le venin du vide


Ce matin, en lisant « Le Figaro », je suis tombé sur un article dans lequel le pape encourage les chrétiens à se lancer davantage dans l'évangélisation et à lutter « contre le venin du vide » de la société contemporaine. « Le venin du vide... » Et qui crache le venin ? Le démon ! Oui, le démon ! Et de cela, puisqu'il n'est pas idiot, puisqu'il ne se laisse pas bêtement berné, stupidement manipulé par le « prince de ce monde », le pape en a parfaitement conscience ! Et que produit ce venin ? La désespérance, l'absurdité, l'indifférence totale à l'égard de Dieu et, avec elle, la perte du sens moral ! Bref, le néant ! Voilà où nous sommes conduits ! Disparition de la foi, disparition des repères ! Dès lors, le « plus avoir » règne en maître et le « plus être » ne compte plus ! L'inverse de l'Evangile, l'anéantissement de l'homme qui, en reniant son propre Père, ne sait plus d'où il vient, qui il est, ni où il va ! C'est cela qu'on appelle « le progrès » ? C'est cela « les lendemains qui chantent » ?... Eh bien, faites ce que vous voulez, mais moi, de cette chanson, je n'en veux pas !

Jean-Pierre Snyers

L'oeuf ou la poule ?


« Ne renversons pas les rôles, cher monsieur ! Ce n'est pas à moi, athée, de prouver que Dieu n'existe pas, mais c'est à vous, croyant, de me prouver qu'Il existe ! Si demain vous me dites : j'ai vu voler un éléphant rose, est-ce à moi de démontrer que vous n'avez rien vu du tout ? »... Gagné ! Vous êtes le plus fort... en apparence, du moins. Car prenons un autre exemple. Vous m'affirmez que cette voiture n'a pas de constructeur ou que cette horloge n'a pas d'horloger, est-ce à moi de vous prouver qu'elles en ont un ? Là, vous avez perdu ! Alors, qu'en est-il ? L'oeuf ou la poule ? Qui doit prouver quoi ? Les deux ! Aucun n'est dispensé de fournir des arguments. Sortez vos armes, je sortirai les miennes ! Vous ne vous en tirerez pas autrement. Reste une chose, monsieur l'athée, oui, encore un petit mot qui risque de vous embêter. Si, comme je le pense, Dieu existe et la vie éternelle aussi, je ne manquerai pas de vous dire (dans cet au-delà auquel vous ne croyez pas) que vous vous êtes lourdement trompé. Mais si, comme vous le pensez, Dieu n'existe pas et qu'après la mort c'est le néant, vous ne pourrez jamais me dire que vous aviez raison...

Jean-Pierre Snyers

Vous avez dit « Eglise » ?


C'est parfois « à laisser tomber les bras », parfois à « déposer les armes », face à l'absence de logique la plus élémentaire !... Encore ce matin, quelqu'un m'a dit : « Moi, de ce que dit l'Eglise, rien à cirer ! D'ailleurs, monsieur le curé untel... d'ailleurs quand j'ai fait ma communion... d'ailleurs l'inquisition... d'ailleurs les richesses du Vatican...d'ailleurs les prêtres pédophiles, etc, etc... » Voilà pourquoi beaucoup ne sont pas croyants. Dommage, très dommage, même, mais ce genre de raisonnement ne tient absolument pas la route. Exemple. Si un « crétin » vous dit : « Deux et deux font quatre » et qu'un brave type vous dit : « Deux et deux font trois » , qui a raison ? Le brave type ? Non, le « crétin » ! Que veux-je dire ? Que ce n'est pas parce que des curés, des papes ou des évêques ont montré le mauvais exemple que l'Eglise se trompe en affirmant que Dieu existe, que le Christ est ressuscité et qu'il y a une vie après la mort. Encore une fois, si quelqu'un genre Staline dit que la terre est ronde, allez-vous en déduire qu'elle est carrée ? Vous n'aimez pas l'Eglise, n'est-ce pas ? Eh bien, permettez-moi « d'en remettre une couche » en vous citant une parole attribuée à saint Augustin. La voici : « L'Eglise est une prostituée ». Là, vous êtes d'accord, non ?... Deuxième partie de sa phrase : « Mais elle est ma mère ! ». Qu'est-ce à dire ? Que même si elle a vécu (ou vit toujours) « une vie de bâton de chaise », c'est quand même grâce à elle que l'on sait encore aujourd'hui qui est Jésus-Christ. Et ça, c'est l'essentiel ! Car voyez-vous, si cette institution que vous critiquez n'avait pas existé, vous seriez peut-être musulman, animiste, druidique, fétichiste amélioré ou que sais-je encore... Avez-vous trouvé mieux que le Christ ? Mieux que son Evangile ? Si tel est le cas, écrivez-moi !... Une dernière chose : l'Eglise ne vous plaît pas ? Elle est moche ?... Ca tombe bien, elle vous attend pour la rendre meilleure !...


Jean-Pierre Snyers

Questions absurdes


Je me souviens d'un professeur qui nous avait posé la question suivante : « Dieu pourrait-il construire une pierre qui soit si lourde qu'il ne pourrait pas la soulever ? »... Si vous répondez « oui », perdu ! S'il ne peut pas la soulever, c'est qu'il est limité. Si vous répondez « non », encore perdu ! S'il ne peut pas la construire, c'est qu'il est limité... Qu'est-ce à dire ? Dieu serait-il limité ? Non, c'est plutôt la question qui est « limitée ». Pourquoi ? Parce que, comme l'écrit saint Anselme, « Dieu est celui que rien ne dépasse ; celui dont on ne peut concevoir de plus grand ». On attrape le vertige ! Vous pourriez mettre dans votre cervelle un tel Etre ? Pas moi ! Donc, la question de départ est absurde. C'est un peu comme si quelqu'un se demandait : « Rouge, est-ce rond ou carré ? » « Combien y a-t-il de kilos dans une minute ? » Aucun sens ! Pas de rapport entre les deux réalités envisagées. Il en est de même à l'égard de Dieu. Si nous avions la moindre idée de ce qu'il est, nous nous éviterions bon nombre d'interrogations inutiles. Qu'est-ce que l'intelligence humaine par rapport au mystère divin ? Rien d'autre que celle d'une fourmi qui essayerait de comprendre le théorème de Pythagore. « Dieu habite une lumière inaccessible », dit la Bible. Et s'il n'était pas venu en son Fils nous révéler qui il est, nous ne pourrions presque rien savoir de lui.

Jean-Pierre Snyers

Apparitions de Beauraing : lettre à Gilberte Degeimbre


Chère Gilberte,


Je viens de lire votre témoignage dans « Dimanche ». Il est bouleversant ! Comment ne pas être ému aux larmes en vous lisant ? Comment ne pas se sentir rejoint, réconforté, apaisé et finalement heureux en vous entendant ? En peu de mots, vous nous avez tout dit ! Tout ce qu'un être humain doit savoir : Dieu existe, Jésus est réssuscité, il y a une vie éternelle après notre mort et ceux qui nous sont chers, nous les retrouverons ! Oui, vous nous avez tout dit, et si vous pouvez affirmer ces réalités sans pareil, nous faire entrevoir ces richesses inestimables, c'est parce que vous êtes l'une des seules personnes au monde qui les avez vues ! Oui, à travers Marie, à travers Celle que vous appelez tendrement la sainte Vierge, c'est tout le ciel qui est venu vers vous !

Vous savez, Gilberte, nous nous connaissons depuis longtemps. A maintes reprises, j'ai eu le bonheur de vous rencontrer et même de vous interviewer. Et puisque nous nous connaissons, et puisque nous nous apprécions, je vais maintenant prendre la liberté de vous dire quelque chose que vous n'aimerez probablement pas. Que veux-je vous dire ?... Que vous êtes une personne extraordinaire ! Je sais ce que vous allez me répondre. Je vous entends déjà me rétorquer : « Non, non, je ne le suis pas, je ne suis rien, croyez-moi !... » Tant pis, je persiste ! Vous aviez neuf ans à l'époque des apparitions. Neuf ans quand le ciel s'est ouvert à Beauraing. Neuf ans quand vos yeux d'enfant ont contemplé l'indicible, la tendresse inexprimable, la beauté la plus inouïe. 80 ans après, vous témoignez toujours. Et vos mots, votre regard et votre visage, transpirent la sincérité, la transparence et la vérité d'une dame qui porte en son coeur l'inaltérable reflet de Celle qui est venue la visiter. Si, vous êtes extraordinaire, Gilberte ! Car, rien ne vous obligeait à parler, à partager la grâce immense qui vous a été accordée afin que « le monde sache ». Vous (comme les quatre autres témoins) auriez pu vous taire, garder le trésor pour vous. Mais au risque de subir des moqueries, des haussements d'épaules et des négations obstinées, absurdes, vous avez préféré nous rejoindre dans notre nuit, dans notre cécité de croyants qui espèrent mais qui n'ont jamais vu.

Tous ces mots qui me viennent, j'aurais pu les écrire à mon ami Albert Voisin; à cet ami à qui je dois en partie la foi qui m'anime aujourd'hui. Comme vous, et en même temps que vous, il avait eu la grâce de contempler Marie ; la Vierge immaculée. Comme vous, il me disait : « Quand on a vu un coin du ciel, il est si difficile de rester dans la brume d'ici-bas ! ». A présent, plus de brume. C'est sur les chemins éternels d'un monde prodigieux qu'il marche désormais. Et ses yeux, comme les vôtres un jour, quand viendra l'heure du grand passage, ne cessent de s'émerveiller, et ses lèvres ne cessent de murmurer ce mot que je vous adresse de tout coeur : « Merci ! ».

Jean-Pierre Snyers

vendredi 9 août 2013

Actes de foi


Et de la foi, qu'est-ce que vous en dites ?... Rien du tout ! Croire sans preuve, non merci ! Ca c'est pour les naïfs !... Ah, bon ... Vous circulez en voiture ? Quelle question ! Forcément, comme tout le monde !... Et vous avez la preuve noir sur blanc que vous n'aurez pas d'accident chaque fois que vous prenez le volant ? Bien sûr que non, je l'espère, c'est tout ! Donc vous faites un acte de foi ! Eh oui !... De même, quand vous allez au restaurant, vous n'avez pas la preuve que votre repas n'est pas empoisonné...non, vous ne l'avez pas ! Et cependant, vous le mangez ! Dès lors, cher monsieur, tous ces actes de foi que vous acceptez de faire quotidiennement, pourquoi vous obstinez-vous à ne pas les faire vis-à-vis de Dieu ? Croyez-moi, mon bonhomme, être athée ne va pas de soi. Cela demande aussi un acte de foi. Et un fameux ! Car finalement, à force de refuser le miracle d'une création voulue par Dieu, on finit par devoir accepter l'existence d'un nombre incalculable de « miracles » produits par le hasard !...

Jean-Pierre Snyers

Hasard ?


Qu'une voiture puisse aller de Paris à Carcassonne sans conducteur en négociant au hasard tous les virages, vous y croyez ? Pas moi ! Eh bien, si Dieu n'existe pas, c'est ce que l'univers a fait ! Voilà, terminé !

Jean-Pierre Snyers

Lettre à un curé moderniste


Monsieur l'abbé,

Permettez-moi de vous écrire. Puisque votre évêque ne vous dit rien, puisqu'il vous laisse sans broncher tenir des propos ambigus et célébrer des « liturgies » qui n'en sont plus, il faut bien qu'un humble laïc « fasse le sale boulot ». Autant vous le dire tout de suite, j'en ai plein les bottes ! J'en ai assez de vos homélies plates et doucereuses, de vos agenouillements devant le monde, plutôt que devant le Tabernacle, de vos « eucharisties » transformées en spectacles, et même de vous voir dans la rue déguisé en laïc. Rassurez-vous, vos fidèles n'y voient que du feu. Paroles liturgiques délibérément retranchées pour laisser place à d'autres (issues de votre cru) ?, normal ! Ambiance avant tout ! Gloire à l'assemblée et à son auto-célébration ! Eh bien non, ce n'est pas normal ! Ce qui est normal c'est d'avoir un curé conforme à ce que veut l'Eglise et non un clerc qui s'arroge le droit de dire et de faire autre chose ! Cela dit, je dois le reconnaître, on ne vous a pas encore entendu proclamer que la vie éternelle, les anges ou les démons, la rédemption ou l'assomption, la transsubstantiation ou les miracles sont de pures inventions. Vous n'en parlez tout simplement jamais ! Pas un traître mot sur ces réalités ! Motus et bouche cousue ! Seulement voyez-vous, il y a « des silences qui parlent » et qui laissent deviner le fin fond d'une pensée. D'ailleurs, je me suis laissé dire qu'en petit comité, vous avez déjà « craché le morceau ». Mythes, symboles, tous ces « mots archaïques »... Voilà pourquoi vous vous taisez. Eh bien, « bas les masques ! » . Cessez de semer le doute et de tromper votre monde avec votre langage « à la Ponce Pilate ». Si les dogmes sont pour vous des vieilleries dont il faut se débarrasser, quittez votre «sacerdoce », rejoignez les protestants les plus libéraux ou les anglicans les plus modernistes ! Mais ça, c'est trop vous demander. La cohérence et la franchise n'ayant jamais été « votre truc »,  vous préférez rester, continuer à ronger la pomme de l'intérieur ! Je sais ce que vous allez me dire : « Que faites-vous de la charité ? ». D'accord, je ne tourne pas autour du pot. Mais vous ne comprenez donc pas que c'est « par charité » que je vous écris ? Oui, par charité à l'égard de tant d'humbles croyants que vous troublez, que vous privez de nourriture, d'espérance véritable et de vérité ! Par charité pour vous aussi, monsieur l'abbé, car personne n'a, semble-t-il, le courage de vous dire que vous faites fausse route et qu'il est temps de vous ressaisir. Entendrez-vous cet appel ?...

Jean-Pierre Snyers

mercredi 7 août 2013

Empreintes de Dieu



Dieu existe-il ? Oui ? Non ? Peut-être ? « Peut-être », sûrement pas ! Dans la réalité, il n'y a pas de « peut-être ». Les choses sont ou ne sont pas. Ou vous êtes en train de lire ces lignes, ou vous ne les lisez pas, mais vous n'êtes pas « peut-être en train de les lire ». A une interrogation qui appelle un « oui » ou un « non », si vous répondez par l'affirmative ou par la négative, vous avez 50  chances sur cent d'avoir raison. Mais si vous rendez votre feuille blanche, vous êtes sûr d'avoir zéro. Logique ! Donc, Dieu existe ou il n'existe pas. Eh oui, mais comment le savoir ? Dieu ? Jamais vu ! Alors quoi ? Faut-il en déduire qu'il n'existe pas ? Non ! Pourquoi ? Prenons un exemple...Imaginons que vous débarquez sur une île dans le but de savoir si elle est habitée. Constatation : personne à l'horizon. Déduction : aucun citoyen sur cette île. Sauf si... Sauf si vous constatez qu'il y a des traces d'une présence humaine. Des pas dans le sable ? Une cabane ? Une inscription sur un arbre ? Voilà qui vous dira que vous n'êtes pas seul, que quelqu'un vit à cet endroit. Vous me voyez venir. Vous devinez ma question qui est : y-a-t-il des traces de l'existence de Dieu, des empreintes qui peuvent nous montrer qu'il n'est pas idiot de croire en lui ? Rassurez-vous, je ne vais pas vous ennuyer trop longtemps, je n'en prendrai que trois.
  1. La création. D'où vient-elle ? De rien ? Absurde ! Du néant rien ne peut naître. D'une autre présence ? Forcément, et forcément aussi, celle-ci est éternelle. Toute existence provenant d'une autre existence, il y a inévitablement, une existence qui a toujours existé. Oui mais quelle est-elle ? Un nuage, des ondes, des particules, bref, « quelque chose » (je dis bien « quelque chose ») d'indéfinissable ? Non ! Pour quelle raison ? Parce que s'il en est ainsi, on arrive  à un «  truc délirant » ; à une affirmation du style : « Un meuble a fabriqué un menuisier !». En effet, si le point de départ de tout ce qui existe est « quelque chose qui ne sait pas qu'il existe », par quel « miracle » arrive-t-on à un être (l'homme) qui sait qu'il existe et qui permet du même coup à tout l'univers de savoir qu'il existe ? Folie pure ! Absurdité dans toute sa splendeur ! J'insiste ! Expliquer la vie, l'intelligence et la conscience d'être par une réalité qui est dépourvue de ces trois caractéristiques, c'est prétendre qu'un moteur est capable de construire un garagiste. Un « grand plus » pour expliquer un plus, oui ! Un « grand moins » pour expliquer un plus, non ! Il va sans dire que c'est ce « grand plus » que j'appelle Dieu, autrement dit, l'Etre qui EST l'existence, la vie, la pensée et qui donne DE l'existence, de la vie et de la pensée.
  2. La résurrection du Christ. Vous en connaissez beaucoup qui donneraient leur vie pour un message qu'ils savent faux ? Non ? Moi non plus ! Eh bien, si le Christ n'est pas ressuscité, c'est ce que les apôtres ont fait. Croyez-moi ; eux les peureux, eux qui, après la crucifixion se cachaient dans des espèces de « catacombes », s'ils n'avaient pas eu la preuve noir sur blanc que Celui qu'ils avaient vu mort était vivant, jamais ils n'auraient dit un traître mot, jamais ils n'auraient versé la moindre goutte de leur sang ! Autant on peut comprendre qu'on puisse accepter de mourir au nom d'une vérité, autant il est incompréhensible qu'on puisse accepter d'en faire de même au nom de ce que l'on sait être une erreur ! Oui, avec eux, mais aussi avec tant de saints et de saintes, avec Pascal, Bach ou Soljenitsyne, j'ai la « faiblesse » de croire que nous avons en Jésus-Christ ressuscité la réponse quant au sens de notre vie et qu'à travers Lui, s'éclaire notre passé, notre présent et notre avenir.
  3. Les phénomènes surnaturels. Non, ce n'est pas par centaines, mais par milliers qu'on en compte ! Des guérisons inexplicables aux apparitions de la Vierge, des stigmatisées comme Marthe Robin (qui, durant 40 ans, est restée sans manger, sans boire et sans dormir!) aux miracles eucharistiques, des corps incorruptibles de saints aux lacrymations de statues ou d'icônes, du saint suaire de Turin au miracle du soleil de Fatima, voilà qui fait beaucoup ! Dès lors, permettez-moi de mettre au défi ceux qui refusent de croire en la véracité du christianisme, de me prouver la fausseté de tous les miracles. Tous, un par un ! Une seule apparition mariale authentique et l'athéisme, l'Islam, le Bouddhisme, l'hindouisme, la franc-maçonnerie et tutti quanti volent en éclats ! Bien sûr, je ne suis pas en train de vous dire que tous les phénomènes qualifiés de surnaturels sont véridiques, je me contente de vous laisser entendre qu'il y a deux excès : les accepter tous ou les refuser tous. Non, sur les 2400 lieux d'apparitions recensés, il n'y en a pas 2400 qui sont fiables. Je me limite à croire que sur ce nombre pour le moins élevé, la probabilité est grande, très grande, même, qu'il y en ait des vraies. Toujours pas convaincu ? Alphonse Ratisbonne (grand intellectuel juif) ne l'était pas non plus. Pire, il s'en prenait ouvertement au Pape et se moquait tant qu'il pouvait des apparitions... jusqu'au jour où, le 20 janvier 1842, la Vierge lui est apparue ! Devinez la suite...
Jean-Pierre Snyers

Ne pas juger ?


Comment ! Vous êtes contre l'avortement, le mariage gay, l'euthanasie, la franc-maçonnerie, le socialisme, l'athéisme, les religions non-chrétiennes, le cannabis ; bref, contre toutes les bonnes choses offertes par notre société ! Affreux personnage ! Dinosaure ! Suppôt d'Hitler !... Qui êtes-vous pour juger ainsi ?... Vous avez raison, je ne suis qu'un monstre. Promis, juré, je ne jugerai plus. Plus rien du tout ! Si demain je deviens enseignant et qu'un élève me rend une rédaksion kriblée de phautes dortograffes : « Dix sur dix ! ». Paris, capitale de l'Amazonie ? « Encore dix sur dix » Un travail de fin d'étude composé de 150 feuilles blanches ? « Grande distinction ! »... Vous voyez où je veux en venir ? Non ?... Simplement à ceci : il y a un fossé (ou plutôt un abîme) entre le fait de juger des personnes et celui de juger des idées. Oui, tout être humain est infiniment respectable (quelles que soient sa couleur, sa religion, ses orientations sexuelles ou sa politique), mais toutes les idées ne le sont pas. Confondre les deux conduit, soit à la dictature la plus sanguinaire, soit à l'anarchie la plus absurde. Et au sein de l'Eglise ? Pareil ! Respecter les hérétiques mais pas l'hérésie. Si, dès le commencement, les premiers chrétiens avaient respecté l'arianisme, le gnosticisme ou nestorianisme, que serait-il resté du christianisme ? Le devoir de protéger la foi. Le courage de combattre ce qui la défigure ; ce qui la transforme en une idéologie sans transcendance, sans miracle, sans espérance en un au-delà. Ce devoir, ce courage sont ce que les humbles croyants sont en droit d'attendre de leurs évêques. Hélas, ils attendent toujours...


Jean-Pierre Snyers

Rien que la Bible ?


On le sait, les témoins de Jéhovah et les protestants reprochent aux catholiques de croire en la Tradition. La Bible et rien que la Bible !. Seulement voilà, j'ai une mauvaise nouvelle à leur communiquer. Ne leur en déplaise, la Bible elle-même n'est pas biblique ! Que veux-je dire ? Que je mets au défi les disciples de Luther et les  témoins  de... « Jéhovah » (mot apparu pour la première fois au Moyen Age!) de me prouver par la Bible que les livres qui y figurent doivent y figurer ! Où est la liste reprenant le canon de l'ancien ou du nouveau testament ? Nulle part dans l'Ecriture ! Un comble ! Ainsi, dans sa Parole, Dieu ne nous dit pas quels sont les textes qu'il considère comme authentiques et inspirés. Alors qui l'a dit ? Qui a discerné le vrai du faux ? L'Eglise catholique, IV siècles après Jésus-Christ. Très embêtant ! Car si on considère que Dieu ne voulait pas cette Eglise, pourquoi l'a-t-il choisie pour définir et protéger sa propre Parole ? Curieux comportement ! Autre chose. Quand le Christ a dit à Pierre : « Tu es Pierre et sur cette pierre, je bâtirai mon Eglise », il savait bien (c'était dans le plan divin) qu'en parlant ainsi il donnerait naissance au catholicisme. Et s'il ne le voulait pas, pourquoi s'est-il exprimé de la sorte ? Exemple : Si je sais qu'en prononçant une telle phrase, elle va être mal comprise et aboutir à des conséquences que je ne veux pas, soit je me tais, soit je dis autre chose. Logique, non ? A moins de croire en un Dieu qui s'est moqué de nous ou qui n'est pas capable de s'exprimer clairement, j'avoue que je ne comprends pas. Encore autre chose.  « La Bible et rien que la Bible, interprétée (par soi-même) à la lumière de l'Esprit Saint  » , disent nos amis de la réforme. Allons bon ! Quand on voit la multitude (pour ne pas dire les myriades) de dénominations protestantes, on se dit que l'Esprit Saint n'a pas peur de se contredire ! Passons... Venons-en à une autre considération. Donc, chacun doit interpréter l'Ecriture à sa manière. Tout le monde est Pape (sauf le Pape) ! A nouveau, un problème. Eh oui, car pour interpréter la Bible, il faut savoir lire (ce qui ne fut pas le cas de la majorité des gens durant des siècles et des siècles) et pour la lire, il faut en posséder une. Aujourd'hui c'est facile, mais avant Gutenberg, pas d'imprimerie. De la Genèse à l'Apocalypse, tout était recopié à la main. Vous vous rendez compte ? A moins de croire que les copistes faisaient leur boulot à une vitesse supersonique, comment voulez-vous que chaque citoyen puisse obtenir une Bible ? Et pourtant, même dans ces conditions, le message chrétien s'est toujours transmis. Grâce à ce canal qu'est l'Eglise (qui, depuis le début a du faire face aux hérésies), chaque génération a pu connaître Jésus-Christ : Christ qui, n'ayant jamais écrit ni demandé d'écrire, s'est contenté de fonder une institution déjà deux fois millénaire. Conclusion : Enlevez la Tradition et la Bible disparaît du même coup !
Jean-Pierre Snyers

vendredi 2 août 2013

Questions sur les apparitions de la Vierge


Qu'en est-il des apparitions de la Vierge ? Voici quelques réponses à des questions que chacun peut se poser...

  1. Qu'est-ce qu'une apparition ? Disons en bref qu'elle est une irruption de l'éternité dans le temporel ; une manifestation du monde invisible dans le monde visible.
  1. Quelles sont les apparitions mariales les plus anciennes et quelles sont les plus récentes ? Réalités ou simples légendes, on parle d'une apparition à saint Jacques le Majeur en l'an 41 sur les rives de l'Ebre (Espagne) et d'une autre à une dame nommée Vila en l'an 47 au Puy-en-Velay (France). Plus crédibles semblent être les apparitions à saint Grégoire le Thaumaturge vers l'an 250 et celles de Utelle (France) en l'an 850 à des marins espagnols. Quant aux plus récentes (XXIe siècle), on en signale notamment à Sievernich (Allemagne), à Damas (Syrie), à Medjugorje (Bosnie), et à Seuca (Roumanie).
  2. A combien peut-on estimer le nombre de lieux où la Vierge serait apparue ? Dans leur « Dictionnaire des apparitions de la Vierge Marie » (Ed. Fayard, 2007), René Laurentin et Patrick Sbalchiero en répertorient environ 2400. Tous les continents sont concernés. Durant le seul XXe siècle, 400 ont été recensées. Parmi celles-ci, furent reconnues authentiques par l'Eglise (ou bénéficient simplement de l'autorisation d'un culte) les apparitions de : Tung Lu (Chine, 1900), Fatima (Portugal, 1917), Beauraing (Belgique, 1932-1933), Banneux (Belgique, 1933), Heede-im Emsland (Allemagne, 1937), Wigratzbad (Allemagne, 1938), Marienfried (Allemagne, 1940), Codosera (Espagne, 1945), Amsterdam (Pays-Bas, 1945), Tre Fontane (Italie, 1947), L'Ile-Bouchard (France, 1947), Cefala Diana (Italie, 1947), San Vittorino Romano (Italie, 1964), Zeïtoun (Egypte, 1968), Akita (Japon, 1973), Betania (Venezuela, 1976), Kibého (Rwanda, 1981) et San Nicolas (Argentine, 1983).
  3. Peut-on assimiler les apparitions mariales aux « visions » perçues par les médiums ? Aucunement ! Une « vision » médiumnique a un aspect nébuleux, non lumineux, grisâtre, plate (sans les trois dimensions). D'aspect souvent caricatural, elle se forme de façon progressive dans un endroit clos et dans une semi-obscurité à la demande d'un médium. Une apparition mariale est imprévue, non dépendante d'un lieu, du jour ou de la nuit. Sa formation est instantanée, et son aspect est net, lumineux, coloré. Signalons aussi que, contrairement aux « visions » médiumniques, les apparitions mariales sont soumises à de longues et rigoureuses enquêtes et ne sont reconnues que lorsque les analyses aboutissent à la conclusion qu'il ne peut s'agir de phénomènes naturels.
  4. Existe-t-il des lieux où les apparitions de la Vierge se sont accompagnées de signes tangibles, de faits que tout le monde peut constater ? Beaucoup ! Voilà de quoi interpeller ceux qui pensent qu'il s'agit d'hallucinations. En effet, comment une hallucination pourrait-elle produire un fait physique, matériel, visible par tous. Voici quelques exemples de lieux où les apparitions s'accompagnent de faits constatables... Turczovka (Slovaquie, 1958). Guérison de l'un des voyants atteint d'un cancer du poumon au cours d'une apparition. Manifestation du Christ et de la Vierge devant 1200 personnes. Akita (Japon, 1973-1981). 101 lacrymations d'une statue de la Vierge (filmées et diffusées à la télévision). Guérison de la voyante (atteinte de surdité). Guadalupe (Mexique, 1531). Fleurs mystérieuses cueillies sur un rocher en plein hiver. Impression de l'image de la Vierge sur le manteau du voyant. De nombreuses analyses scientifiques de ce manteau ont été effectuées. Elles amènent à plusieurs conclusions. 1) Le tissu dont il est fait est très fragile et ne peut subsister qu'une vingtaine d'années. Or, depuis près de cinq siècles, celui-ci n'est toujours pas altéré. 2) Les couleurs de l'image sont restées intactes et ne proviennent d'aucun colorant d'origine végétale, minérale ou animale. L'image semble être une sorte de diapositive imprimée. 3) Grâce à la digitalisation, on a découvert que dans la pupille de l’œil droit de la Vierge se trouve reflétée l'image de quatre personnages (dont le voyant). Pellevoisin (France, 1876). Guérison de la voyante (atteinte de paralysie, d'une tumeur abdominale et d'une tuberculose pulmonaire) le jour annoncé par la Vierge. Soufanieh (Syrie, 1982). Exsudations d'huile sur une petite icône et sur les mains de la voyante. Fatima (Portugal, 1917). Le 13 octobre 1917, 70 mille personnes (dont des scientifiques, des athées, des journalistes...) assistent durant 10 minutes à un extraordinaire prodige solaire annoncé pour cette date par la Vierge 4 mois plus tôt. Beauraing (Belgique, 1932-1933). Insensibilité totale des cinq voyants à l'égard d'expériences physiques (telles que piqûres, pincements ou brûlures) auxquelles ils furent soumis lors des apparitions. Interrogés séparément, choix d'une même teinte de bleu (parmi 44 teintes différentes !) pour désigner la couleur d'un reflet qui caractérisait la robe de la Vierge. Toujours concernant Beauraing, s'il s'agissait d'hallucinations, comment expliquer que cinq enfants aient eu au même instant la même « hallucination » à 33 reprises ? Qui peut raisonnablement affirmer que 5 cerveaux « se détraquent » subitement, perçoivent la même réalité, puis « guérissent » mystérieusement tous ensemble. Aucun psychiatre au monde n'osera soutenir une telle absurdité.
  5. Que conclure ? Qu'il est quasi impossible de nier tout en bloc, de croire que parmi ce nombre incalculable d'apparitions, pas une seule n'est authentique. Finalement, le plus incroyable, le plus inacceptable de tous les miracles, serait le fait qu'il n'y en ait jamais eu. Terminons. Si, comme tout le laisse penser, la Vierge Marie est apparue dans notre monde, forcément Dieu existe, le Christ est ressuscité, il y a une vie après la mort, bref, tout le christianisme est vrai ! Une seule apparition mariale authentique et l'athéisme s'écroule (et en plus de lui, toutes les religions non-chrétiennes). Non, il n'est pas encore né, celui qui pourra prouver la fausseté des miracles...

    Jean-Pierre Snyers

jeudi 1 août 2013

Réincarnation ?



« Réincarnation »... Ca au moins c'est intéressant ! Ben oui, ce n'est pas en une vie qu'on peut devenir parfait. A force de revenir sur terre, on devient meilleur, on se purifie... C'est « vrai ! » Il n'y a qu'à ouvrir les yeux pour voir combien le monde se bonifie, combien les gens deviennent aimables, corvéables à merci, respectueux et vertueux au fil de leurs réincarnations... Le problème, c'est qu'on ne se souvient absolument pas de ses vies antérieurs. Amnésiques ! Très embêtant ! Eh oui, cela veut donc dire que dans notre vie suivante, on ne se souviendra pas de celle-ci ! Autrement dit, pas de lien. Là, j'avoue qu'au niveau consolation, il y a mieux. Si on me dit : « Tu vas revivre, mais tu n'auras aucun souvenir de cette vie-ci, en quoi cela peut-il me réjouir, puisque je ne saurai pas que c'est moi ? Quant à l'espoir de retrouver un jour les êtres qui nous sont chers, terminé! Etant donné "qu'on ne se reconnaîtra pas soi-même", comment voulez-vous qu'on puisse reconnaître les autres? Voilà pour ce qui est des réincarnations humaines. Je ne m' étendrai pas sur la spiritualité de ceux qui pensent qu'ils ont été une puce, un hérisson, une crevette, un dinosaure ou un poisson rouge. Passons ! Regardons ailleurs... Il se fait que les catholiques croient en l'existence du purgatoire, c'est à dire en une étape de purification avant d'entrer définitivement au paradis. Et dans cet au-delà, on se souviendra de notre vie présente. Une vie présente qu'il importe de prendre au sérieux afin de se préparer à celle qui nous attend.

Jean-Pierre Snyers

La foi chrétienne en cinq mots


Finalement, l'essentiel de la foi chrétienne tient en cinq mots : création, chute, incarnation, rédemption, résurrection. Telle est sa colonne vertébrale. Niez l'un d'entre eux ; tout l'édifice s'écroule et la prédication apostolique se transforme en une mixture aussi inodore qu'insipide. Cinq mots qu'il convient de dire et de redire, de graver une bonne fois pour toutes dans la tête de ceux que nous sommes appelés à catéchiser.
Création ? « Avant » d'être créateur de ce monde visible, Dieu a créé le monde invisible : celui des anges. Quand ? Hier, aujourd'hui et demain. Réponse « absurde » à une question absurde dès que l'on a à l'esprit que Dieu est l'éternité qu'il est « une autre dimension ». Caractéristique de ces êtres vivants ? La liberté : l'incroyable faculté de « ne pas être obligé de... ». L'inverse de ce que sont les robots.
Chute ? Par un orgueil incompréhensible, certains de ces anges se sont révoltés. Ceux à qui Dieu avait donné de l'être ont voulu devenir l'Etre ; rejeter et dépasser Celui qui est la perfection et l'existence. Le rejet : l'enfant qui dit à son père : « Je ne te connais pas, tu n'es pas mon père ». Conséquence : drame incommensurable ; le mal « naît » et avec lui, l'inverse de la vie ( la mort). Nouvelle création : l'univers que nous connaissons. Il devait être bon (et il l'est à certains égards), mais il est détraqué. Dès le big bang, la trajectoire part en zigzag. Les responsables ? Les anges déchus, les démons. Admirable sur le plan de sa finalité (de l'amibe à Einstein, avouez que l'on va du plus simple au plus complexe), la création ne l'est pas sur le plan des moyens (cataclysmes naturels, extermination des faibles par les forts, disparitions violentes de certaines espèces animales...). Je sais qu'il y en a qui affirment que Dieu a fait un monde inachevé, que c'est à nous qu'il appartient de le rendre meilleur. Allons bon ! Qui peut se contenter d'une réponse aussi naïve ? En quoi cela peut-il expliquer la présence de lois naturelles aussi brutales qu'indignes d'un être infiniment bon ? Bref, si Dieu est l'auteur d'un univers aussi ambivalent que celui que nous connaissons, je ne suis pas pressé de le rencontrer. Poursuivons. « Arrive » l'être humain. Doué de liberté, il emboîte le pas au mal. Cependant, à la différence des anges déchus, il ne le crée pas, il ne fait que lui dire « oui ». Vous suivez ? Résumons. Le monde tel que nous le connaissons n'est plus celui qui était prévu dans le plan de Dieu. Par exemple, la mort n'en faisait pas partie. « C'est par l'envie du diable que la mort est arrivée », dit l'Ecriture. « Dieu n'a pas fait la mort », dit-elle encore.
Incarnation ? Que pouvait faire notre Créateur face à cette situation ? Laisser l'univers tel qu'il est ?... C'est alors « qu'une idée folle lui est venue » (excusez-moi pour cette expression inadéquate). Quelle idée ? Devenir lui-même créature pour lui donner la chance de redevenir ce pourquoi elle était faite. La conséquence du péché étant la mort, qui pouvait nous délivrer sinon Dieu lui-même ?
Rédemption ? Qu'est-ce à dire ? Dans son « Petit catéchisme », Jean Guiton nous offre une image éclairante. Je vous la livre telle que je m'en souviens.« Imaginons, un filet à l'intérieur duquel des oiseaux sont prisonniers. Impossible de le traverser. Sans un secours extérieur, tous sont voués à la mort. Mais voici que surgit du ciel un oiseau plus fort que les autres qui, au péril de sa vie, parvient à traverser ce fameux filet. Grâce à son sacrifice, tous les oiseaux prisonniers sont maintenant délivrés, libres de s'envoler vers le ciel ». Voilà ce que le Christ a accompli pour nous sur la croix. « Mort sur la croix et ressuscité pour nous sauver du péché et de la mort éternelle ». Tel est le kérygme, voilà ce dont les apôtres ont témoigné jusqu'à verser leur sang ! Vous me direz peut-être : pourquoi Dieu n'a-t-il pas fait de même pour les anges déchus ? La réponse tombe sous le sens. Comment voulez-vous que Dieu s'incarne en un démon ; c'est à dire en un être qui est, si j'ose dire, « le mal à l'état pur » ?  Que deviendront les démons ? A mon sens, ils disparaîtront. En s'enfonçant toujours plus dans une espèce d'entonnoir, de moins-être en moins-être, ils finiront dans l'anéantissement.
Résurrection ? L'apothéose : le sommet du sommet de la foi chrétienne. L'éternité enfin retrouvée. Oui, « retrouvée ». Si, comme l'a écrit Lamartine : « L'homme est un dieu tombé qui se souvient des cieux », nous savons au fond de nous-mêmes que nous sommes faits pour une autre réalité que celle que nous connaissons. En nous, subsiste une « nostalgie d'un paradis perdu ». De grâce n'attendons pas en cette vie terrestre ce que Dieu nous promet pour l'au-delà. A la question : « Quel est selon vous le plus grand mal de notre époque ? », Gustave Thibon répondait : « Exiger du temps qu'il tienne les promesses de l'éternité. Simone Weil a tout dit : « Dieu et l'homme sont comme deux amants qui se sont trompés sur le lieu du rendez-vous : l'homme attend Dieu dans le temps et Dieu attend l'homme dans l'éternité ».
Voilà. Terminé. Je sais que mes propos sont bien imparfaits. Je sais aussi que j'ai usé de mots humains pour parler de ce qui échappe à nos sens. Tant pis ! Ma réflexion est une approche. Sans plus ! Nous aurons tous des questions à poser lorsque nous arriverons là-haut. Puissions-nous au moins garder à l'esprit les cinq mots sans lesquels le christianisme n'a plus aucune raison d'être.

Jean-Pierre Snyers

mercredi 24 juillet 2013

Ne croire que ce qu'on voit ?

« Je ne crois qu'en ce que je vois ». Autrement dit : Dieu, l'au-delà, les apparitions de la Vierge, les anges et tutti quanti, non merci ! Ne croire que ce qu'on voit ? Pas très malin ! Sûr qu'en tenant de tels propos, un aveugle de naissance ne croira pas en grand chose. Et des quarks, vous en avez déjà vus ? Que nenni ! Et pourtant, les scientifiques sont formels : ils existent, bien qu'ils soient invisibles. Pas la peine d'épiloguer, nos sens sont insuffisants pour saisir la réalité telle qu'elle est en elle-même. Insuffisants et trompeurs. Regardez le soleil. Quelle taille a-t-il à vos yeux ? Même pas celle d'un ballon de football, alors qu'il fait 322 mille fois la dimension de la terre. Et la table sur laquelle j'écris ces quelques lignes ? Rien d'autre qu'une planche en bois munie de pieds. Mais si je la regarde à l'aide d'un microscope perfectionné, que verrai-je ? Une multitude de molécules composées d'atomes, constitués à leur tour de protons, d'électrons et de neutrons. Supposons à présent qu'un jour soit inventé un instrument capable de percevoir ce qu'il y a au-delà de ce que nous appréhendons. Quelle ne serait pas notre surprise ! Sûr qu'un monde qui nous est étranger s'ouvrirait devant nos yeux. Voilà, en un sens, ce que la religion nous dit depuis toujours. A l'inverse de ceux qui voudraient nous faire croire que le réel s'arrête à nos sens et à nos dimensions (ce qui est bel et bien du réductionnisme, voire de l'obscurantisme) la foi chrétienne invite à l'ouverture, à un dépassement qui dilate la raison en nous faisant déjà entrevoir ce qui échappe à nos télescopes et à nos laboratoires. Jean-Pierre Snyers

« Catéchèse » du diable

Un jour, le diable s'approcha d'un homme et lui dit : "Je vais te livrer un secret : Contrairement à ce que le pape affirme, je n'existe pas. Donc, n'existant pas, ce n'est pas moi le responsable du mal. Regarde autour de toi. Vois l'état de la création avec ses cataclysmes naturels, sa loi de l'extermination des faibles par les forts, pense à la brutalité du monde au temps des dinosaures, écoute les gémissements causés par la maladie et par les handicaps, songe au squelette que tu vas devenir... Crois-tu vraiment qu'un dieu bon soit l'auteur de tout cela ? Tu me diras peut-être qu'il y a quand même du bien, que tout n'est pas qu'atrocités, désolations, absurdités. Et alors ? Un être parfait ne se doit-il pas de créer un univers parfait ? Réfléchis... D'ailleurs, je vais te livrer un autre secret : comme tu le devines déjà, lui non plus n'existe pas. Dès lors, tu sais ce que tu as à faire : profiter de la vie qui te reste pour t'éclater un maximum. En ce sens, la société t'aidera et les médias seront là pour te guider. Surtout, souviens-toi bien d'une chose : je ne suis rien d'autre qu'un mythe, je n'existe pas." "Message reçu!" fit l'homme. Constatant le fonctionnement de son piège, le diable s'en alla en ricanant...

Jean-Pierre Snyers

mercredi 17 juillet 2013

Un traité mal traité


Je dois vous avouer que j'ai lu, en son temps, le « Traité d'athéologie » signé Michel Onfray. Autant vous le dire tout de suite, celui-ci m'a convaincu... convaincu que je fais bien de rester catholique. Outre le fait que l'auteur s'improvise historien, exégète et théologien, outre le ton délibérément méprisant à l'égard de ceux qui ont l'audace de ne pas penser comme lui, on ne comprend toujours pas sur quoi repose son athéisme. Sur l'indémontrabilité de l'existence de Dieu ? Autant affirmer que la réalité d'un Etre suprême repose sur l'indémontrabilité de son inexistence ! Si M.Onfray était agnostique, on le comprendrait. Seulement voilà, il est athée et, ce faisant, il quitte le terrain de la raison (cette raison qu'il déifie) pour rejoindre celui de la croyance. Affirmer de façon dogmatique l'inexistence de Dieu sans pouvoir la démontrer relève d'un acte de foi. Paradoxalement, voici l'auteur dans le rang des croyants. Dès lors vient une question : le procès qu'il ne cesse de faire aux déistes et aux théistes, pourquoi ne le fait-il pas à tous ceux qui, comme lui, se contentent de nier l'existence de Dieu sans en apporter la moindre preuve ? Libre à lui de croire que l'univers est une horloge sans horloger, ou un tableau sans peintre. Libre à lui également de refuser le miracle d'une création voulue par Dieu et de préférer croire en un nombre incalculable de miracles produits par le hasard. Personnellement, j'ai fait mon choix. Et ce n'est pas après avoir lu son livre que j'aurai assez de foi pour être athée !...

Jean-Pierre Snyers
Blindef 2
4141 Louveigné

Le courage de déplaire


Chaque fois que nous récitons le credo, nous disons : « Il reviendra dans la gloire pour juger les vivants et les morts ». Pour « juger » et non pour « applaudir ». Evidemnent, cela suppose notre adhésion à ces paroles. Cela suppose aussi que nous croyons qu'il y a réellement une vie au-delà de ce monde. Seulement voilà, comme nos évêques et nos prêtres se taisent sur ce sujet, certains en viennent à se demander s'il y a vraiment lieu de se préparer à un avenir éternel. « Silence sur l'essentiel », déplorait en son temps le cardinal Danielou. Certes, tant qu'il s'agit de prendre des positions qui plaisent au monde et qui suscitent l'admiration des médias, nos épiscopes n'ont crainte de prendre leur plume ou les micros. Mais dès qu'il s'agit de protéger la foi, d'aller à contre-courant, de parler des ruses du démon et des fins dernières, motus et bouche cousue. Dès lors, de deux choses l'une : ou bien le Christ et les apôtres se sont trompés en nous parlant à temps et à contretemps de notre salut éternel qu'ils considéraient comme essentiel, et dans ce cas là, nos évêques ont raison, ou bien ils avaient raison et nos évêques sont grandement dans l'erreur (pour ne pas dire dans l'apostasie). Ne leur en déplaise, je crois qu'un jour viendra où, dans l'au-delà (dans cet au-delà dont on peut se demander s'ils y croient encore), une question leur sera posée, tranchante comme une lame de rasoir : « As-tu eu le courage de déplaire ? Toi qui as eu la responsabilité de guider le peuple, t'es-tu courbé devant le monde pour te faire admirer ou à l'image des martyrs, as-tu eu l'audace de proclamer ma Parole dans son intégralité, sans la déformer, sans la réduire à un message édulcoré et insipide, étranger à la vérité que j'avais donnée ? Oui, notre monde a un urgent besoin d'apôtres, de témoins qui, à l'image d'un saint Paul, accepteront de rester fidèles, quoi qu'il arrive...

Jean-Pierre Snyers

Lettre ouverte aux indifférents


Ainsi donc, vous ne vous questionnez pas. Aux trois interrogations fondamentales de l'existence (à savoir : D'où venons-nous ? Qui sommes-nous ? Où allons-nous ?), vous préférez répondre par une fin de non-recevoir. Dieu, l'au-delà ou les miracles, voilà qui ne vous intéressent pas. « Fort bien », mais j'ai une mauvaise nouvelle à vous annoncer. Cette nouvelle, la voici : Bientôt, oui, bientôt, vous allez mourir. « Tous les hommes sont mortels, je suis un homme, donc je suis mortel. » Faites les braves tant que vous voulez, vous ne sortirez pas de ce syllogisme. Et ensuite ?... Ensuite, en raisonnant froidement, trois possibilités vous attendent : Après cette vie, soit il n'y a rien, soit c'est mieux, soit c'est pire qu'ici-bas. Inévitablement, un jour vous tomberez dans l'une de ces trois éventualités. Cela vous indiffère toujours ?... Poursuivons. Vous avez des enfants ? Vous êtes père ou mère d'êtres vivants qui sont sur cette terre « à cause » de vous ? Quel sera leur avenir après cette vie ? Un éternel néant ? Un éternel bonheur ? Un éternel malheur ? Les reverrez-vous dans l'au-delà ou les liens seront-ils coupés à jamais quand la mort viendra ? J'ai peine à croire que vous hausserez les épaules ; dur de penser que l'avenir éternel de vos propres enfants ne vous intéresse pas. Je sais ! Je sais combien notre société cherche à vous endormir pour ne pas que vous pensiez à l'essentiel. Il n'empêche que la question demeure. De même qu'on ne peut guérir un mal en faisant semblant qu'il n'existe pas, de même on ne peut trouver le sens de sa vie en faisant l'impasse sur les ultimes questions que pose l'existence. Je termine. Un jour, Quelqu'un a dit : « Je suis le chemin, la vérité et la vie . » Et s'il avait raison ? Et si, comme l'ont dit tant et tant de témoins, en Lui s'éclairait notre véritable destinée ?...


Jean-Pierre Snyers

(Louveigné, Belgique)