dimanche 27 octobre 2013

Fiabilité du Nouveau Testament


Pouvons-nous être sûrs que les textes du Nouveau Testament que nous lisons aujourd'hui sont les mêmes que ceux rédigés par les apôtres? La réponse par l'affirmative semble de loin la plus probable. Pourquoi ? Rapidement, voici quelques raisons de le penser.. .

Les historiens s'accordent pour affirmer que tout le NT était déjà rédigé au premier siècle. En effet, tant la langue utilisée par les auteurs (au niveau de la syntaxe, du vocabulaire et de la grammaire) que les descriptions culturelles et géographiques, correspondent au monde qui existait au temps de Jésus. Nulle allusion par exemple ( à part des prophéties) à la destruction de Jérusalem qui s'est produite en l'an 70  ( événement qui aurait immanquablement été relaté si les textes avaient été mis par écrit après cette date). D'autre part, le témoignage des tous premiers pères de l'Eglise (Polycarpe, Ignace d'Antioche...) confirment que les évangiles et les épîtres circulaient déjà à leur époque (c'est à dire juste après la mort des apôtres).

Bien que nous n'ayons plus d'écrits originaux, nous possédons 24.000 manuscrits (dont 5.500 rédigés en grec). Parmi ceux-ci, : le Codex Sinaïticus (350 après J-C) et le Codex Vaticanus (325 après J-C) qui, tous deux reprennent l'entièreté du NT. Copies les plus anciennes ? Point du tout ! Ont également été retrouvés des manuscrits du deuxième siècle (tel un extrait de l'évangile de saint Jean daté de l'an 125) et un fragment de l'Evangile de saint Marc dont l'origine remonte au premier siècle). Sur ces 24.000 manuscrits, aucune contradiction majeure n'est signalée. La concordance évaluée par les experts dépasserait même les 98 %. Ajoutons que ces textes proviennent de différents endroits de la planète (Syrie, Egypte, Italie, Turquie...) et que, de ce fait, une collusion s'avère impossible.

L'abondance des documents que nous possédons et leur proximité dans le temps avec les faits qu'ils relatent, tranche radicalement au regard des écrits (communément admis) concernant les oeuvres de beaucoup d'auteurs profanes. Quelques exemples parmi d'autres : « La conquête de la Gaule » de Jules César. Nombre de manuscrits disponibles : 10. Distance entre la rédaction et les plus anciennes copies : 900 ans. Platon : 7 manuscrits. Distance : 900 ans. Aristote : 5 manuscrits. Distance : 1.100 ans. Tacite : 20. Distance : 1.000 ans. Comme on le voit, « il n'y a pas photo »....

Jean-Pïerre Snyers