jeudi 17 novembre 2016

Catholiques muselés?

Pour moi, c'est clair: on essaye de museler les catholiques. Qui? Les prêtres, les évêques et le pape. Comment? En leur faisant comprendre que l'unique moyen d'amener les autres à la foi en  Jésus-Christ est l'amour et la générosité. Problème: l'amour et la générosité existent aussi chez les athées, chez les adeptes de religions non-chrétiennes et même dans les sectes.Tant mieux d'ailleurs! Dès lors, s'il faut se fier uniquement à ces deux critères, il est évident qu'on peut se convertir à toutes les idéologies. Et s'il faut attendre que les catholiques soient parfaits pour proclamer leur foi aux périphéries, ils sont inévitablement condamnés à ne jamais ouvrir la bouche pour évangéliser. On le sait, le prosélytisme est considéré comme une horreur et une idiotie par la plupart des gens d'Eglise...qui ne semblent même pas se rendre compte que celui-ci est utilisé abondamment par beaucoup d'autres. Quel homme politique, particulièrement lors d'une campagne électorale ne cherche pas à convertir les électeurs? Quel supporter de foot ne désire par convaincre que le club qu'il soutient est le meilleur? Au vu de cal, où est encore dans l'Eglise l'ardeur d'un saint Paul qui écrivait: "Malheur à moi si je n'annonce pas l'Evangile!" (1 Cor 9, 16)? Qu'est devenue la Prédication apostolique qui vise la conversion des non-chrétiens pour le salut éternel de leur 'âme? Au nom  d'un dialogue inter-religieux qui fait fit de Celui qui est LA vérité (et non pas une vérité plurielle), Jésus est aujourd'hui trahi par ceux qui ont la mission de faire connaître qu'il est le seul chemin qui mène au Père et à son éternel Royaume. Réveillez-vous, pape François! Réveillez-vous, prêtres, évêques et cardinaux! En ratant l'essentiel de ce que Dieu vous confie, vous entraînez gravement votre peuple et la terre entière à renier Celui qui a dit: "Tu n'es ni chaud, ni froid. Ainsi, parce que tu es tiède, je te vomirai de ma bouche!" (Apocalypse 3, 16).

mercredi 16 novembre 2016

Un Dieu multiforme ?

Une idéologie très largement répandue voudrait faire de Dieu un grand tout; un Etre multiforme qui, rassemblant la plupart de religions, se définirait par des mots comme "miséricorde", "amour" ou "paix", dans le but d'établir une fraternité universelle. En fait cette conception ressemble à une pyramide. Au bas de celle-ci, il existe de multiples chemins qui montent vers: un sommet où tout le monde peut se retrouver.. Bien sûr, une telle vision des choses est applaudie par le monde, Cependant, pour un chrétien, la question est de savoir si, oui ou non, elle correspond avec ce que dit l'Ecriture. Autrement dit: le Christ et les apôtres avaient-ils la conviction que la vérité est plurielle, que les religions non-chrétiennes sont autant de chemins qui conduisent à Dieu? Un simple coup d'oeil dans la Bible suffit pour nous convaincre que la réponse est non.  En effet, Jésus a dit clairement qu'il est LA vérité et LE seul chemin qui mène au Père (Jean 14, 6). Au vu de cela, prétendre qu'il ne serait qu'une vérité et qu'un chemin parmi d'autre, serait du même coup, le rabaisser et le trahir. Les apôtres ne s'y sont pas trompé. Fidèles à leur Maître, il n'ont cessé de vouloir convertir ceux qui étaient égarés dans d'autres voies. "Je t'adjure au nom de Jésus-Christ qui viendra juger les vivants et les morts: prêche la Parole, insiste à temps et à contretemps, reprends, menace, exhorte, toujours avec patience (en effet, il en faut face à ceux qui ne veulent pas entendre) et souci d'enseigner" (II Tim 4, 1-2). Voilà ce qu'écrit l'apôtre Paul. Pour lui, comme pour tous les premiers martyrs, qui ont sans relâche annoncé qu'il n'y a AUCUN salut en dehors du Christ (Actes 4, 12),  il est clair qu'un dieu qui n'est pas conforme à l'Evangile qu'il décrit aux versets 1 à 5 du chapitre 15 de sa première épître aux Corinthiens, est une idole. Dès lors, aujourd'hui, face aux athées, face aux musulmans, face aux indifférents, face aux bouddhistes, bref, face aux non-chrétiens, il importe de "prêcher la Parole", d'annoncer le salut en Celui qui seul peut le donner. "Prêcher", et inviter à prier pour que se convertissent ceux qui marchent sur des chemins qui ne sont pas le seul chemin. Est-ce bien cela que les représentants de l'Eglise actuelle disent et font? Les discours qu'ils tiennent sont-ils encore fidèles à la saine doctrine vis-à-vis de laquelle saint Paul écrit "qu'il viendra un temps où les hommes ne la supporteront plus, préférant écouter des fables tout en détourant leurs oreilles de la vérité" (II Tim 4, 3-4)?... Le salut éternel des âmes est-il vraiment une préoccupation fondamentale pour les prêtres, les évêques et le pape? Si elle ne l'est plus, si saint Pierre ne peut se retrouver dans les discours et les agissements de l'Eglise actuelle, c'est toute la Prédication apostolique qui est trahie et le "christianisme" n'est plus dans ce cas qu'un pseudo-christianisme.

vendredi 11 novembre 2016

Lettre ouverte au pape François

Bonjour pape François,
Avec tout le respect que j'ai pour vous, mais pas pour bon nombre de vos idées, je vous écris pour vous dire que je ne suis pas loin de quitter votre Eglise. Je n'aurais jamais cru qu'un pape puisse me conduire à envisager une telle rupture, mais vous avez réussi cette prouesse. Depuis votre élection, que vous devez en grande partie à l'obscur groupe St Gall, je vous ai observé. Longtemps, je vous ai laissé le bénéfice du doute. Mais aujourd'hui, saint père, je ne peux plus reconnaître en vous Celui que vous représentez. En comparant vos discours avec ce qui est rapporté dans l'Ecriture par les apôtres, je ne peux que constater que ce n'est plus l'Evangile décrit par celle-ci que vous nous présentez. Un exemple: vous parlez DES vraies religions, dont les fondements (doctrines) reposent selon vous sur la capacité de l'homme à se transcender vers l'absolu. En disant cela, vous laissez clairement entendre que la vérité est plurielle. Eh bien, il m'est de  impossible de souscrire à une telle affirmation sans renier purement et simplement que le Christ est, comme Il le dit, LA vérité et le seul chemin qui conduit au Père et à la vie éternelle.
Croyez-vous, comme saint Paul que le coeur de l'Evangile est le fait que Jésus est mort et ressuscité pour nous sauver du péché et de la damnation éternelle et que, par conséquent, notre salut est en Lui seul? Croyez-vous comme lui que celui qui annoncerait autre chose est anathème (Epître aux Galates, 1, 7-9)? Etes-vous fidèle à l'appel de notre Rédempteur qui nous exhorte, non pas à dialoguer en vue d'établir une religion mondiale, mais d'essayer de convertir ceux qui ne Le connaissent pas ou qui Le refusent? A entendre vos propos syncrétistes et relativistes et à voir vos agissements, pour moi, la réponse est non.
Quand vous dites à un athée (le journaliste Scalfari) que vous ne VOULEZ PAS essayer de le convertir, je ne puis reconnaître le langage d'un saint Pierre. Et quand vous ajoutez que le prosélytisme (qui n'est jamais que le zèle déployé par un nouveau converti en vue que les autres puissent découvrir le trésor qu'il a découvert), est une idiotie, je me dis que vous condamnez les apôtres et les premiers chrétiens qui ont payé de leur sang leur fidélité à Jésus-Christ. Non, ce n'est pas en affirmant que "Dieu n'est pas catholique, qu'un tel Dieu n'existe pas" que vous allez regonfler le moral de vos troupes et que vous inciterez les autres à se convertir. Car si, comme vous le pensez, Dieu n'est pas catholique, quelles raisons aurions-nous de l'être nous-mêmes? Vous pensez réellement que notre Rédempteur (ou les apôtres) aurait dit: "Dieu n'est pas chrétien"? Que générez-vous en tenant de tels propos sinon le doute et la confusion? Qui amènerez-vous à la foi chrétienne à travers ce genre d'affirmation? J'estime que vos sous-entendus sont désastreux à l'égard du peuple des croyants et des périphéries auxquels d'ailleurs vous n'annoncez jamais la Prédication apostolique.
Pape François: un jour, dans cet au-delà dont vous ne nous parlez pratiquement jamais, vous devrez répondre à Celui qui va vous demander: "Qu'as-tu fait avec ce que tu as reçu? As-tu fidèlement veillé à l'intégrité de la foi? As-tu prêché la conversion en vue du salut éternel des âmes ou t'es-tu seulement consacré au salut temporel des corps? Vous me direz: Dieu est miséricorde, Il ne juge pas". Si, Il juge! Toute la Bible le clame et le Credo l'affirme aussi! Ne vous en déplaise, pour Jésus et pour ses disciples, il n'y a pas "des" vraies religions, il n'y en a qu'une seule et celles qui ne sont pas chrétiennes ils les appellent des idoles! Dès lors, votre religion irénique n'ayant pas sa place dans la Bible, il serait peut-être temps que vous révisiez votre idéologie en fonction de ce qu'elle dit et que vous arrêtiez de la lire avec les lunettes de cet autre Evangile que vous essayer d'imposer.
Oui, que vous essayer d'imposer! Car, au vu de la manière brutale avec laquelle vous avez d'un seul coup limogé les 27 collaborateurs du cardinal Sarah pour les remplacer par vos perroquets, au vu des nominations à la pourpre cardinalice d'archevêques proches de la "mafia" St Gall (le terme "mafia" est utilisé avec vantardise par le cardinal Danneels qui en faisait partie), vous signifiez au monde entier, votre volonté de rompre avec cette Tradition chère à vos deux prédécesseurs et à des évêques courageux comme le sont par exemple, le cardinal Sarah ou Monseigneur Léonard.
Saint père: qui êtes-vous vraiment? Sur quel rivage conduisez-vous la barque de Pierre? Vous me faites peur. Je commence franchement à penser que vous êtes au service d'autre chose que de la foi catholique. Et ce n'est pas le fait que vous vous agenouillez devant les migrants mais pas devant votre Seigneur présent dans l'hostie consacrée, qui va me rassurer. Ce n'est pas non plus votre présence en Suède pour fêter les 500 ans du schisme de Luther et votre absence à la procession de la fête-Dieu et à celle du Congrès eucharistique qui a rassemblé tous les évêques d'Italie, qui contribuera à me faire croire que vous êtes dans la bonne voie.
En écrivant cette lettre, je me sens dans une peau bien étrange: celle d'un simple laïc qui est obligé de supplier le successeur de saint Pierre, les évêques et les prêtres, d'être fidèles à la foi apostolique et catholique. Dès lors, je rêve du jour où, plutôt que de vous apitoyer sur le réchauffement climatique, vous aurez enfin à coeur de vous intéresser au refroidissement de la foi; je rêve du jour où les médias et le monde ne vous applaudiront plus, parce que vous aurez consenti à revenir à ce à quoi le Christ vous appelle: l'annonce de cette Vérité qui est le seul chemin vers le ciel et vers Dieu, notre Père. Ce jour viendra t-il? Je ne sais, et pour ne rien vous cacher, j'en doute très fort. Puisse néanmoins Notre Seigneur et Notre-Dame faire en sorte qu'il en soit ainsi. 

dimanche 6 novembre 2016

Merci d'avance

"Qu'as-tu fait avec ce que tu as reçu?". Je ne sais pas si vous êtes comme moi, mais quand j'entendrai cette question qui nous sera posée dans l'au-delà, je n'aurai pas le nombril à hauteur de me sourcils. Tout au plus, pourrai-je me souvenir que si mes œuvres ne me permettent absolument pas de revendiquer le droit au bonheur éternel, Jésus-Christ, par sa croix, a complété ce qui me manque pour que je puisse avoir accès au salut. Dès lors, puisque je pense que je n'échapperai pas au Purgatoire, je ne peux que remercier d'avance ceux et celles qui prieront pour moi.

Vraies religions?

Si quelqu'un dit: "Les vraies religions sont celles dont les développements (doctrines) reposent sur la capacité de l'homme à se transcender vers l'absolu", qu'est-ce qu'il sous-entend? Forcément, qu'il n'y en a pas une, mais plusieurs qui sont vraies. Quel est le critère qui permet d'affirmer leur véracité? L'homme; ou, plus exactement, ce qu'il porte au fond de lui. Donc, c'est, non pas une Révélation extérieure qui lui serait communiquée de l'au-delà, mais la faculté qu'il a de se dépasser pour tenter de rejoindre l'absolu, qui est le socle. Comme on le voit, une telle conception peut partir dans toutes les directions et amène à la conclusion que le divin étant un grand tout, accessible via l'intériorité, aucune Parole venant d'en-haut n'est la clé pour y accéder. Qu'on dise qu'un grand sage peut tenir ces propos, on le comprend. Mais qu'on dise qu'un Messager céleste qui se présente comme étant la vérité et le seul chemin qui mène à son Père et à la vie éternelle, puisse souscrire à cela, est totalement contradictoire. Et si on se veut disciple de ce Messager, le prétendre c'est le trahir. De même, si quelqu'un dit: "Dieu n'est pas catholique", que suppose t-il? Que Dieu n'est pas enfermé dans le catholicisme et par là, dans ce qu'a révélé Jésus-Christ? A la rigueur, on pourrait l'admettre. Mais si on le pense, on risque fort de ne plus avoir de raison d'être catholique. En effet, à quoi servirait-il de l'être, puisque Dieu lui-même ne le serait pas? A nouveau, à travers une telle parole, la confusion des esprits, le syncrétisme, le relativisme et le fait de laisser penser que la vérité est plurielle, règnent en maître. Et quand on sait que ces affirmations émanent de l'actuel Vicaire de Jésus-Christ, successeur de saint Pierre, il y a au moins de quoi avaler de travers.
Telle est me semble t-il la clef qui permet de comprendre beaucoup de choses qui se passent sous nos yeux dans l'Eglise.

L'Antéchrist

Figurez-vous que je viens de lire sur un blog catho, un texte pour le moins étonnant écrit par un certain Mgr Fulton Sheen; évêque américain déclaré "Vénérable" par Benoît XVI et dont la procédure en vue de sa béatification était sur le point d'aboutir, avant que François n'intervienne en 2014 pour la mettre aux oubliettes. Qu'a dit ce brave homme dont les propos rejoignent ceux du grand penseur orthodoxe Solovief? Pour le savoir, il suffit d'aller sur internet, mais en substance, voici ce qu'il affirme... "L'Antéchrist ne sera pas appelé ainsi, sinon, il n'aurait pas d'adeptes. Son occupation sera de nous dire (ou de nous faire croire en se taisant) qu'il n'y pas d'autre monde. Sa logique est simple: s'il n'y a pas de ciel, il n'y a pas d'enfer, s'il n'y a pas d'enfer, il n'y a pas de péché, s'il n'y a pas de péché, il n'y a pas de jugement, s'il n'y a pas de jugement, le mal est un bien et le bien un mal.Comment va t-il venir dans cette nouvelle ère pour gagner des disciples à sa religion? Il viendra déguisé en Grand Humanitaire. Il va parler de paix, de prospérité et d'abondance, Son discours spécieux sur la liberté, la fraternité et l'égalité, s'accompagnera de la mise en place d'une contre-Eglise, vidée de son contenu divin, comme le sera sa liturgie sans monde à venir." On me dira: "en quoi cette prophétie nous concerne t-elle? Quel rapport avec l'Eglise d'aujourd'hui? Aucun? Bon. Méthode Coué oblige, je vais donc essayer de me dire ceci:
""Le catholicisme actuel ne ressemble pas du tout à ce qu'écrit Mgr Sheen sur l'esprit de l'Antéchrist. En effet, depuis 2013, la doctrine a été rendue beaucoup plus claire, on ne cesse de nous parler de l'au-delà et de nous dire, comme les apôtres, qu'il nous importe de nous convertir au seul Rédempteur, afin de ne pas rater notre éternité. On nous met constamment en garde contre le danger du relativisme et celui du syncrétisme et contre un dieu dont la vérité serait plurielle et qui, au nom du dialogue et de l'unité, rassemblerait toutes les religions. Des archevêques et des cardinaux d'une fidélité exemplaire à la foi apostolique et à la grande Tradition de l'Eglise, sont à présent nommés pour accompagner notre saint père. Donc, l'avenir est radieux, comme l'est aussi celui du diocèse de Malines-Bruxelles qui a vu cette année, une rentrée prometteuse  de séminariste." Eh bien, j'aurai beau me répéter ce mensonge 500 fois par jour, je n'arriverai jamais à l'avaler.

Dialogue avec un curé moderniste

La "Messe" vient de se terminer. Non loin des banderoles, des multiples dessins et des ballons qui ornent son église, Monsieur le curé peut se consacrer à sa tâche principale: celle de serrer la pince de ses paroissiens (comme il l'avait déjà fait longuement avant le supposé "Agnus Dei" que je n'ai pas vraiment entendu). Arrivé auprès de lui, je lui dit: "Tiens, la liturgie vient de changer?". Pourquoi?, me répondit-il? "Simplement parce la semaine dernière dans une autre église, j'en ai entendu une autre". Et alors? "Ben, j'aimerai juste savoir laquelle est la bonne. A supposer qu'il y en ait une, bien sûr".Il n'y en pas. Chaque prêtre fait un peu comme il l'entend. "Ah! Donc les curés peuvent modifier la liturgie selon leur goût? "Ben, je crois bien. La preuve, c'est que l' évêque nous laisse faire et ne dit jamais rien là-dessus! "Et sur le fait que vous ne portez pas de chasuble et que vous vous balader complètement en civil, non plus?" Non plus! D'ailleurs, avant d'être évêque, il ne portait même pas une petite croix! "Comme je le vois,  les temps ont changé!" Et comment! Heureusement qu'il y a eu le Concile! "Hum...Tiens, tout à l'heure dans votre homélie, vous avez dit qu'il ne faut pas prendre à la lettre les miracles, et la résurrection..." Absolument! L'important c'est le symbole. "Et du salut éternel des âmes, vous ne vous en préoccupez pas?" Jamais! La seule chose importante c'est de bâtir une société plus juste, multiculturelle et fraternelle! "Oui, mais quand saint Paul écrit qu'il faut se convertir pour 'être sauvé dans l'au-delà..." Allons, allons! Même le Pape ne dit plus cela! "Hum... comme je le constate, le christianisme n'est plus ce qu'il était... Et les dogmes?" Les quoi? Enfin, monsieur, on n'est plus au Moyen Age! D'ailleurs, des trucs comme le Credo, il serait grand temps qu'on les change!  "Oui, je vois où vous voulez en venir.... Finalement, peu importe sa religion, l'important c'est le dialogue et de croire en l'amour..." C'est exactement cela! Vous avez parfaitement compris! "M'ouais... Par contre, je ne suis pas sûr que vous, vous avez réellement compris ce que j'ai compris...Allez, Monsieur le curé, bon dimanche et... Non, pas à la prochaine...Finalement, je me dis que je tiens vraiment à garder la foi. Non, mais!...".

Dieu existe t-il?

Selon l'Ancien Testament, Dieu a dit à Moïse: "Je suis celui qui suis"; c'est à dire: "Je suis l'Etre". Certains me diront: "Cet Etre n'existe pas". Je veux bien mais, alors: d'où vient ce qui a de l'être, c'est à dire l'univers entier dont nous faisons partie? De rien? J'attends celui qui pourra me prouver que la non-existence peut produire l'existence, que le néant absolu peut faire naître ne fut ce qu'un électron. Voyant que cela ne tient pas la route, d'autres m'affirmeront qu'il y a toujours eu "quelque chose". Quelque chose, mais quoi? Une réalité qui n'a ni vie, ni pensée et qui ne sait même pas qu'elle existe? Là encore, j'attends qu'on me démontre que ce "grand moins" (par exemple un nuage ou des ondes) a pu faire naître un plus; ce plus qu'est l'homme en particulier. Autant je peux admettre qu'un menuisier fabrique un meuble, autant il m'est impossible de croire qu'un meuble peut fabriquer un menuisier. Et c'est précisément ce à quoi conduit l'athéisme. Je me trompe?...